Les piĂšces prĂ©vues aux articles D. 8222-5 ou D. 8222-7 et D. 8222-8 du code du travail - Si l'attributaire est Ă©tabli en France, les attestations et certificats dĂ©livrĂ©s par les administrations et organismes compĂ©tents prouvant qu'il a satisfait Ă  ses obligations fiscales et sociales ou un Ă©tat annuel des certificats reçus Ma newsletter personnalisĂ©eAjouter ces thĂšmes Ă  ma newsletter personnalisĂ©e Travail illĂ©gal - Circulaire interministĂ©rielle n° dss/sd5c/2012/186 du 16 novembre 2012 MinistĂšre des affaires sociales et de la santĂ© ministĂšre de l’économie et des finances ministĂšre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forĂȘtNon publiĂ© au JO - NOR AFSS1225441C RĂ©sumĂ© L’attestation de vigilance est dĂ©sormais dĂ©livrĂ©e aux cocontractants Ă  jour non seulement de leurs dĂ©clarations sociales mais aussi du paiement des cotisations. Dans le cadre d'un contrat d'au moins 3 000 euros, le donneur d'ordre doit s'assurer, tous les six mois et jusqu'Ă  la fin du contrat, que son cocontractant s'acquitte de ses obligations dĂ©claratives fourniture des dĂ©clarations d'activitĂ© et d'emploi salariĂ© et du paiement des cotisations et contributions sociales. Pour ce faire, le cocontractant doit prĂ©senter au donneur d'ordre une attestation de vigilance. RĂ©fĂ©rences – article L. 243-15 du code de la sĂ©curitĂ© sociale, issu de l’article 40 de la loi n° 2010-594 de financement de la sĂ©curitĂ© sociale pour 2011 modifiĂ© par l’article 73 de la loi n° 2011-672 du 16 juin 2011 relative Ă  l’immigration, Ă  l’intĂ©gration et Ă  la nationalitĂ© – articles D. 8222-5 et D. 8222-7 du code du travail – dĂ©cret n°2011-1601 du 21 novembre 2011 Circulaire modifiĂ©e circulaire interministĂ©rielle DILTI du 31 dĂ©cembre 2005 relative Ă  la solidaritĂ© financiĂšre des donneurs d’ordre en matiĂšre de travail dissimulĂ©. La ministre des affaires sociales et de la santĂ© Le ministre de l’économie et des finances Le ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forĂȘt Ă  Monsieur le directeur de l’Agence centrale des organismes de sĂ©curitĂ© sociale, Monsieur le directeur gĂ©nĂ©ral de la Caisse centrale de la mutualitĂ© sociale agricole. Monsieur le directeur de la Caisse nationale du rĂ©gime social des indĂ©pendants. L’évolution des pratiques en matiĂšre de contournement de la lĂ©gislation sociale a conduit le ­lĂ©gislateur Ă  renforcer le rĂŽle des donneurs d’ordre dans la lutte contre le travail dissimulĂ©. Le renforcement du dispositif de lutte contre le travail dissimulĂ© suppose Ă©galement de limiter les possibilitĂ©s, pour les cocontractants ayant recours au travail dissimulĂ©, de candidater Ă  des appels d’offre. La prĂ©sente circulaire prĂ©cise le champ d’application de l’attestation de vigilance, son contenu et les conditions de sa dĂ©livrance, ainsi que les obligations incombant aux cocontractants. Elle dĂ©taille l’ensemble des vĂ©rifications qui incombent au donneur d’ordre. I. PrĂ©sentation gĂ©nĂ©rale du dispositif La personne qui contracte pour faire rĂ©aliser par un tiers une prestation est un maillon essentiel de la lutte contre la fraude par les vĂ©rifications auxquelles elle est tenue de procĂ©der Ă  l’égard de ce tiers. L’article D. 8222-5 du code du travail dans sa rĂ©daction antĂ©rieure au dĂ©cret du 21 novembre 2011 imposait au bĂ©nĂ©ficiaire d’une prestation de se faire remettre par son cocontractant une attestation de fourniture des dĂ©clarations sociales » prouvant qu’il s’était effectivement acquittĂ© de ses obligations dĂ©claratives auprĂšs de l’organisme de protection sociale dont il relevait. Cette attestation pouvait permettre Ă  un cocontractant d’obtenir un contrat alors qu’il n’avait effectuĂ© aucun paiement de ses cotisations et contributions sociales. Ainsi le donneur d’ordre pouvait contracter avec une personne dĂ©faillante dans ses obligations de paiement envers l’organisme de recouvrement des cotisations et contributions sociales. DĂ©sormais, l’attestation n’est dĂ©livrĂ©e que si le cocontractant est Ă©galement Ă  jour du paiement de ses cotisations et contributions sociales. Le donneur d’ordre doit dorĂ©navant s’assurer non seulement que son cocontractant est Ă  jour de ses obligations dĂ©claratives et de paiement des cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale, mais aussi que l’attestation remise est authentique et en cours de validitĂ©. Les informations mentionnĂ©es sur l’attestation doivent Ă©galement lui permettre de s’assurer de la capacitĂ© de son cocontractant Ă  assumer la charge de travail faisant l’objet du contrat. Le donneur d’ordre dispose ainsi de davantage d’informations et peut demander des Ă©lĂ©ments complĂ©mentaires Ă  son cocontractant afin d’éviter le risque de voir sa solidaritĂ© financiĂšre engagĂ©e. II. Champ d’application 1. Les personnes concernĂ©es – le donneur d’ordre Le donneur d’ordre est celui qui confie la rĂ©alisation d’un ouvrage Ă  une autre personne ; il est Ă  l’initiative des opĂ©rations de conception, d'Ă©laboration, de fabrication, de mise en Ɠuvre d’un ouvrage qu’il confie Ă  un professionnel et dont il est le destinataire ou le bĂ©nĂ©ficiaire final. Cette personne peut ĂȘtre Ă©galement dĂ©signĂ©e sous les termes de maĂźtre d’ouvrage », donneur d’ouvrage », client », bĂ©nĂ©ficiaire », propriĂ©taire », acheteur » ou encore commanditaire » de la prestation. Sont concernĂ©es par ce dispositif les particuliers ou les professionnels, personnes physiques ou ­personnes morales, de droit privĂ© ou de droit public. Le donneur d’ordre est celui qui doit se faire remettre l’attestation par son cocontractant et procĂ©der Ă  sa vĂ©rification dans les conditions prĂ©cisĂ©es par la prĂ©sente circulaire. Lorsque le donneur d’ordre est un particulier qui contracte pour son usage personnel, l’obligation de vigilance est allĂ©gĂ©e. En effet, le particulier doit se faire remettre par son cocontractant un seul document parmi ceux Ă©numĂ©rĂ©s Ă  l’article D. 8222-5 du code du travail ou D. 8222-7, s’il s’agit d’un prestataire Ă©tranger. Le cocontractant peut recourir Ă  un devis, un document publicitaire ou une correspondance professionnelle dans les conditions prĂ©vues par ces articles, plutĂŽt que l’attestation objet de la prĂ©sente circulaire. – le prestataire Les termes sous-traitant » ou prestataire » dĂ©signent le professionnel cocontractant, quelle que soit sa nationalitĂ©, Ă©tabli ou domiciliĂ© en France ou dans un autre pays, qui rĂ©alise effectivement les travaux ou exĂ©cute la prestation de services objet du contrat. Le prestataire peut ĂȘtre travailleur indĂ©pendant et/ou employeur du rĂ©gime gĂ©nĂ©ral ou du rĂ©gime agricole. Il doit fournir l’attestation au donneur d’ordre. Il est seul habilitĂ© Ă  la demander auprĂšs de l’organisme de recouvrement dont il relĂšve pour la dĂ©claration et le paiement des cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale URSSAF, CGSS, caisses du RSI ou de la MSA. 2. Les opĂ©rations pour l’exĂ©cution desquelles cette attestation est requise Sont visĂ©es les activitĂ©s Ă©noncĂ©es Ă  l’article L. 8221-3 du code du travail, il s’agit des contrats portant sur l’exĂ©cution d’un travail, la fourniture d’une prestation de services ou l’accomplissement d’un acte de commerce. La fourniture de cette attestation et sa vĂ©rification concernent donc tous types de prestations, tels les contrats de production, de fabrication, de transformation, de rĂ©paration, de construction, de fourniture, de vente, de travaux agricoles, de prestations de services, matĂ©rielles, intellectuelles ou artistiques, de transport, de sous-traitance industrielle ou de travaux. Articulation avec le code des marchĂ©s publics Aux termes de l’article 46-I du code des marchĂ©s publics, le candidat auquel il est envisagĂ© d’attribuer le marchĂ© doit produire les piĂšces prĂ©vues aux articles D. 8222-5 ou D. 8222-7 du code du travail ainsi que les attestations et certificats dĂ©livrĂ©s par les administrations et organismes compĂ©tents prouvant qu’il a satisfait Ă  ses obligations fiscales et sociales. L’attestation de fourniture des dĂ©clarations sociales et de paiement des cotisations et contributions pour une opĂ©ration au moins Ă©gale Ă  3 000 euros et l’attestation prouvant que le candidat attributaire d’un marchĂ© public a satisfait Ă  ses obligations sociales sont Ă  produire au stade de l’attribution du marchĂ©, puis au stade de son exĂ©cution tous les six mois jusqu’à la fin de l’exĂ©cution du marchĂ©. 3. Seuil au-delĂ  duquel la production de l’attestation est obligatoire. Les articles L. 243-15 du code de la sĂ©curitĂ© sociale et L. 8222-1 du code du travail prĂ©cisent que l’attestation doit ĂȘtre remise par le cocontractant Ă  la personne avec laquelle il conclut un contrat dĂšs lors que la relation contractuelle porte sur une opĂ©ration d’un montant mentionnĂ© par l’article R. 8222-1 du code du travail, Ă  savoir au moins Ă©gal Ă  3 000 euros. Il convient de prendre en considĂ©ration le montant global de l’opĂ©ration mĂȘme si celle-ci fait l’objet de plusieurs paiements ou facturations. Le montant de 3 000 euros s’apprĂ©cie au regard du prix rĂ©ellement acquittĂ© ou convenu de la prestation devis, bon de commande, factures
 et toutes taxes comprises TTC. III. Le contenu et conditions de dĂ©livrance de l’attestation 1. Les mentions figurant sur l’attestation L’article D. 243-15 du code de la sĂ©curitĂ© sociale prĂ©voit qu’outre le code de sĂ©curitĂ© permettant d’authentifier le document dĂ©livrĂ© par l’organisme chargĂ© du recouvrement des cotisations sociales cf. infra le point l’attestation mentionne – dans tous les cas, l’identification de l’entreprise dĂ©nomination sociale et adresse du siĂšge social, ainsi que la liste des Ă©tablissements concernĂ©s avec leur numĂ©ro Siret et le fait que l’employeur ou le travailleur indĂ©pendant est Ă  jour de ses obligations sociales Ă  la date d’exigibilitĂ© de la derniĂšre pĂ©riode traitĂ©e les 6 derniers mois Ă©chus. – lorsque le cocontractant emploie des salariĂ©s, le nombre de salariĂ©s et le montant total des rĂ©munĂ©rations dĂ©clarĂ©s sur le dernier bordereau rĂ©capitulatif des cotisations sociales transmis Ă  l’Urssaf, le dernier bordereau de versement mensuel des cotisations ou la derniĂšre dĂ©claration trimestrielle des salaires transmis Ă  la MSA. Ces informations doivent permettre au donneur d’ordre d’apprĂ©cier l’adĂ©quation entre le nombre de salariĂ©s dĂ©clarĂ©s et l’ampleur du travail confiĂ©. L’attestation donne un degrĂ© d’assurance supplĂ©mentaire que le prestataire qui candidate Ă  un marchĂ© est en mesure de rĂ©aliser la prestation envisagĂ©e, et qu’il dĂ©clare effectivement Ă  l’organisme de recouvrement un nombre de salariĂ©s employĂ©s et des rĂ©munĂ©rations cohĂ©rentes avec les besoins de la prestation. L’attestation dĂ©livrĂ©e ne mentionne pas les informations qui relĂšvent strictement des relations entre l’Urssaf et le cotisant, Ă  savoir – Si l’employeur ou le travailleur indĂ©pendant bĂ©nĂ©ficie de dĂ©lais de paiement. – Si l’entreprise est en difficultĂ© ou fait l’objet d’une procĂ©dure collective dans des conditions qui ne font pas obstacle Ă  la dĂ©livrance de l’attestation. 2. ModalitĂ©s et conditions de dĂ©livrance de l’attestation de vigilance par les organismes de recouvrement L’attestation de vigilance est dĂ©livrĂ©e par les URSSAF, CGSS, caisses du RSI ou de la MSA. L’article L. 243-15 du code de la sĂ©curitĂ© sociale indique que l’attestation est dĂ©livrĂ©e dĂšs lors que la personne est Ă  jour de ses obligations de dĂ©claration et de paiement auprĂšs des organismes de recouvrement. Cela signifie que l’attestation est dĂ©livrĂ©e si la personne > Soit acquitte les cotisations et contributions dues Ă  leur date normale d’exigibilitĂ©, ou a souscrit un plan d’apurement des cotisations et contributions restant dues qu’elle respecte. > Soit acquitte les cotisations et contributions dues, bien qu’elle puisse ne pas ĂȘtre Ă  jour par ailleurs dans le paiement des majorations et pĂ©nalitĂ©s. > Soit ne les a pas acquittĂ©es mais en conteste le montant par recours contentieux. Selon l’article L. 243-15 du code de la sĂ©curitĂ© sociale, l’attestation est aussi dĂ©livrĂ©e si la personne conteste par recours contentieux le montant des cotisations et contributions restant dues. L’attestation n’est pas dĂ©livrĂ©e tant que le Tribunal des affaires de sĂ©curitĂ© sociale n’a pas Ă©tĂ© saisi. Toutefois, dĂšs lors que les contestations des redressements font suite Ă  une verbalisation pour travail dissimulĂ© ayant fait l’objet d’une transmission du procĂšs verbal au procureur de la RĂ©publique l’attestation ne peut ĂȘtre dĂ©livrĂ©e, sauf si la personne en cause bĂ©nĂ©ficie d’une relaxe dans le cadre de la procĂ©dure pĂ©nale. Le classement sans suite du procĂšs verbal au procureur de la RĂ©publique ne permet pas la dĂ©livrance de l’attestation tant que les faits en cause ne sont pas prescrits. IV. Les obligations du donneur d’ordre 1. L’exigibilitĂ© de l’attestation Le donneur d’ordre doit procĂ©der aux vĂ©rifications imposĂ©es aux articles L. 8222-1 et D. 8222-5 du code du travail. Il doit notamment obtenir de la part de son cocontractant l’attestation certifiant qu’il est Ă  jour de ses obligations sociales dĂšs la conclusion du contrat et pĂ©riodiquement tous les six mois jusqu’à la fin de l’exĂ©cution du contrat dans les conditions prĂ©cisĂ©es au 2. La vĂ©rification de l’authenticitĂ© de l’attestation remise Le donneur d’ordre doit vĂ©rifier l’exactitude des informations figurant sur l’attestation transmise par le sous-traitant en application de l’article D. 243-15 du code de la sĂ©curitĂ© sociale. Une vĂ©rification de l’authenticitĂ© des attestations a Ă©tĂ© prĂ©vue par un code de sĂ©curitĂ© Le code de sĂ©curitĂ© mentionnĂ© sur l’attestation permet d’authentifier la validitĂ© du document et de sĂ©curiser le contenu des informations portĂ©es. La vĂ©rification est exercĂ©e par voie dĂ©matĂ©rialisĂ©e 1. Le donneur d’ordre doit se rendre directement sur la page d’accueil du site internet de l’organisme de recouvrement qui a dĂ©livrĂ© l’attestation remise par le sous-traitant et renseigne le code de sĂ©curitĂ© figurant sur l’attestation. Un message l’informe immĂ©diatement quant Ă  la validitĂ© et l’authenticitĂ© du document remis. Ce message est le reflet de l’attestation et comporte les mĂȘmes informations. S’agissant des grands donneurs d’ordre, un processus d’interrogation en masse sera progressivement mis en place et opĂ©rationnel au plus tard fin 2013. A cet effet, un travail de vĂ©rification et de mise Ă  jour automatique des donnĂ©es doit ĂȘtre mis en place pour le compte de grands donneurs d’ordre sur l’ensemble de leurs fournisseurs. La vĂ©rification de l’authenticitĂ© des attestations par le code de sĂ©curitĂ© sera opĂ©rationnelle pour les caisses de MSA Ă  compter du 1er janvier 2013. 3. La vĂ©rification de la capacitĂ© du sous-traitant Ă  rĂ©aliser les travaux confiĂ©s. La mention de l’effectif et du montant des rĂ©munĂ©rations dĂ©clarĂ©s doit permettre au donneur d’ordre de s’assurer que le cocontractant est capable de rĂ©aliser les travaux qu’il souhaite lui confier. En cas de doute, il appartient au donneur d’ordre d’obtenir de la part de son cocontractant l’assurance, par tous moyens exemples intentions d’embauche, recours Ă  l’intĂ©rim
, qu’il a la capacitĂ© d’accomplir ces travaux. Dans le cas oĂč le sous-traitant ou le prestataire est verbalisĂ© ou condamnĂ© pour travail dissimulĂ©, et dĂ©faut de s’ĂȘtre assurĂ© de la cohĂ©rence entre les dĂ©clarations effectuĂ©es par le cocontractant et le volume d’emploi nĂ©cessaire Ă  l’exĂ©cution des travaux, le donneur d’ordre peut voir sa responsabilitĂ© engagĂ©e pour avoir recouru sciemment et directement aux services d’une personne qui exerce un travail dissimulĂ©. Une condamnation pĂ©nale entraĂźnerait alors sa solidaritĂ© financiĂšre. 4. Droits et obligations du donneur d’ordre si l’attestation n’est pas remise ou si elle n’est pas en cours de validitĂ©. Lorsque le donneur d’ordre n’a pas obtenu la remise de l’attestation de la part de son cocontractant, il lui est recommandĂ© de rĂ©ité­rer sa demande. Le donneur d’ordre peut retirer son offre de coopĂ©ration avec le cocontractant dans le cas oĂč il doit conclure un nouveau contrat. Dans le cas d’un renouvellement semestriel de l’attestation, il doit mettre en demeure son cocontractant de lui fournir une attestation et en cours de validitĂ© en l’informant qu’à dĂ©faut il se verra contraint Ă  rompre la relation contractuelle. Lorsque le donneur d’ordre a vĂ©rifiĂ© que l’attestation remise n’est pas en cours de validitĂ©, il peut Ă©galement rĂ©itĂ©rer sa demande pour obtenir une attestation en cours de validitĂ© ou retirer son offre de coopé­ration. Il peut Ă©galement, dans ce cas, aviser l’organisme de recouvrement concernĂ©. S’il dĂ©cide finalement de conclure ou de poursuivre une relation contractuelle avec un soustraitant ou un prestataire qui ne lui a pas remis l’attestation ou dont l’attestation remise n’est pas authentique et en cours de validitĂ©, sa responsabilitĂ© civile et pĂ©nale peut ĂȘtre engagĂ©e. > ResponsabilitĂ© civile Sa solidaritĂ© financiĂšre peut ĂȘtre engagĂ©e – s’il fait l’objet d’une condamnation pĂ©nale pour avoir recouru en toute connaissance de cause et directement Ă  celui qui exerce un travail dissimulĂ©. – ou si son cocontractant est verbalisĂ© pour travail dissimulĂ© en application de l’article L. 8222-2 du code du travail. Il peut alors ĂȘtre tenu de payer solidairement avec le cocontractant en infraction les cotisations sociales, pĂ©nalitĂ©s et majorations dues par ce dernier ainsi que les rĂ©munĂ©rations, indemnitĂ©s et charges dues Ă  raison de l’emploi de salariĂ©s dissimulĂ©s, pour avoir mĂ©connu les dispositions de l’article L. 8222-1 du code du travail. > ResponsabilitĂ© pĂ©nale Si le donneur d’ordre n’a pas obtenu l’attestation de la part de son cocontractant ou si l’attestation n’est pas en cours de validitĂ© et qu’il dĂ©cide de conclure ou prolonger la relation contractuelle, il pourra ĂȘtre poursuivi pĂ©nalement. V. Les obligations du cocontractant 1. L’obtention de l’attestation L’attestation peut ĂȘtre obtenue directement en ligne sur le site internet de l’organisme de recouvrement dont relĂšve le cocontractant. La mise Ă  disposition de l’attestation est instantanĂ©e, elle est disponible dans la boĂźte de correspondance du cotisant sur le site internet sous format PDF. Il est donc possible au cocontractant de la transfĂ©rer directement au donneur d’ordre en tant que piĂšce jointe 2. 2. La remise de l’attestation Le cocontractant doit remettre Ă  son donneur d’ordre l’attestation, soit sous forme dĂ©matĂ©rialisĂ©e, soit sous format papier, remis en main propre ou par courrier. 3. PĂ©riodicitĂ© de production de l’attestation L’attestation doit ĂȘtre produite par le cocontractant au donneur d’ordre lors de la conclusion du contrat, puis tous les six mois jusqu’à la fin de l’exĂ©cution du contrat. La date de conclusion du contrat est celle Ă  laquelle le contrat est signĂ©. En cas de renouvellement, la demande doit ĂȘtre rĂ©alisĂ©e avant la fin du 6e mois suivant la fin de la pĂ©riode au titre de laquelle l’attestation a Ă©tĂ© dĂ©livrĂ©e. Exemple Une attestation est dĂ©livrĂ©e le 18 avril 2012 au titre des cotisations du mois de mars 2012 ou du 1er trimestre 2012. Sa validitĂ© court Ă  partir du 31 mars 2012 et se termine au 30 septembre 2012. Son renouvellement devra ĂȘtre demandĂ© avant le 30 septembre 2012. L’article D. 243-15 du code de la sĂ©curitĂ© sociale prĂ©cise que l’attestation produite doit porter sur la derniĂšre pĂ©riode ayant donnĂ© lieu Ă  dĂ©claration auprĂšs de l’organisme de recouvrement compĂ©tent. Eu Ă©gard aux diffĂ©rentes dates d’exigibilitĂ© des documents dĂ©claratifs et de paiement des cotisations sociales, les attestations qui se rapportent Ă  la pĂ©riode correspondant Ă  l’échĂ©ance la plus proche mois ou trimestre prĂ©cĂ©dent sont considĂ©rĂ©es comme couvrant la derniĂšre pĂ©riode ayant donnĂ© lieu Ă  dĂ©claration. La tolĂ©rance est de cinq jours. Exemple Un cocontractant qui rĂšgle ses cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale le 15 de chaque mois et qui conclut un contrat d’au moins 3 000 euros Ă  la date du 20 janvier 2012 pourra produire une attestation allant seulement jusqu’au mois de dĂ©cembre 2011 et ne couvrant donc pas janvier. VI. Les obligations particuliĂšres lorsque le sous-traitant ou le prestataire n’est pas Ă©tabli en France Dans un souci d’harmonisation des obligations Ă  la charge des sous-traitants ou prestataires Ă©tablis en France et de ceux Ă©tablis Ă  l’étranger, l’article D. 8222-7 du code du travail a Ă©tĂ© modifiĂ©. Droits et obligations du donneur d’ordre Le donneur d’ordre doit recueillir auprĂšs de son sous-traitant ou prestataire Ă©tabli Ă  l’étranger une attestation de portĂ©e identique Ă  celle prĂ©vue pour les entreprises Ă©tablies en France quand elle existe. Si l’attestation est dĂ©livrĂ©e par le Centre national des firmes Ă©trangĂšres le CNFE immatricule les entreprises n’ayant pas d’établissement en France mais y rĂ©alisant des prestations donnant lieu Ă  dĂ©claration et paiement de cotisations sociales, elle comporte un code de sĂ©curitĂ©. Dans ce cas, le donneur d’ordre doit s'assurer de l'authenticitĂ© et de la validitĂ© de cette attestation auprĂšs du CNFE. Pour les entreprises Ă©trangĂšres sans Ă©tablissement en France relevant du rĂ©gime agricole, l'attestation peut ĂȘtre dĂ©livrĂ©e par la MSA d'Alsace, chargĂ©e du recouvrement des cotisations et contributions sociales pour ces entreprises. Dans ce cas, le donneur d’ordre doit s'assurer de l'authenticitĂ© et de la validitĂ© de cette attestation auprĂšs de cet organisme. Pour faciliter la mise en Ɠuvre de ces dispositions, les services de l’Acoss et du Cleiss mettront Ă  disposition une base de donnĂ©es qui recense les attestations existantes dĂ©livrĂ©es par les rĂ©gimes de protection sociale obligatoire dans les pays de l’Espace Ă©conomique europĂ©en Union EuropĂ©enne, NorvĂšge, Islande et Liechtenstein ainsi qu’en Suisse. Droits et obligations du sous-traitant ou du prestataire Il est prĂ©vu que le sous-traitant ou le prestataire Ă©tabli Ă  l’étranger remette au donneur d’ordre Ă©tabli en France ‱ Dans l’hypothĂšse d’un dĂ©tachement 3, soit l’attestation A1 prĂ©vue par le rĂšglement europĂ©en n° 883/2004 4, soit l’attestation prĂ©vue par l’accord bilatĂ©ral de sĂ©curitĂ© sociale, accompagnĂ©e, lorsque la lĂ©gislation du pays de domiciliation le prĂ©voit, d’un document Ă©manant de l’organisme gĂ©rant le rĂ©gime social obligatoire mentionnant que le sous-traitant ou le prestataire est Ă  jour de ses obligations sociales de dĂ©claration et de paiement des cotisations ou un document Ă©quivalent. ‱ ou, hors hypothĂšse de dĂ©tachement 5, une attestation de fourniture des dĂ©clarations sociales et de paiement des cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale prĂ©vue Ă  l'article L. 243-15 du code de la sĂ©curitĂ© sociale qui Ă©mane du CNFE 6 ou de la MSA d'Alsace pour les entreprises Ă©trangĂšres relevant du rĂ©gime agricole. VII. EntrĂ©e en vigueur Le dĂ©cret n° 2011-1601 du 21 novembre 2011 est entrĂ© en vigueur au 1er janvier 2012. Seuls les contrats d’un ­montant au moins Ă©gal Ă  3 000 euros conclus aprĂšs le 1er janvier 2012 ou faisant l’objet du renouvellement semestriel mentionnĂ© aux articles D. 8222-5 et D. 8222-7 du code du travail aprĂšs cette date, sont soumis aux dispositions exposĂ©es ci-dessus. Toute difficultĂ© Ă©ventuelle d’application de la prĂ©sente circulaire doit ĂȘtre signalĂ©e au Bureau du recouvrement des cotisations sociales, sous-direction du financement de la sĂ©curitĂ© sociale, Direction de la sĂ©curitĂ© sociale, 14 avenue Duquesne Paris 7e. CommentaireDans le cadre de la lutte contre le travail dissimulĂ©, le dĂ©cret n° 2011-1601 du 21 novembre 2011 a enrichi le contenu de l’attestation de vigilance » que le sous-traitant doit fournir au donneur d’ordre lors de la conclusion du contrat, puis tous les six mois jusqu’à la fin de son exĂ©cution. Depuis le 1er janvier 2012, ce document doit attester non plus seulement des dĂ©clarations sociales du sous-traitant, mais aussi du paiement des cotisations sociales. La circulaire suivante apporte des prĂ©cisions sur cette mesure champ d’application, contenu, conditions de dĂ©livrance, obligations des cocontractants.RĂ©alisĂ©e par le donneur d’ordre, la vĂ©rification de l’attestation s’exerce par voie dĂ©matĂ©rialisĂ©e. ConcrĂštement, un code de sĂ©curitĂ© reproduit sur l’attestation permet d’authentifier la validitĂ© du document et de sĂ©curiser le contenu des informations portĂ©es en se connectant sur le site Internet de l’organisme de recouvrement concernĂ© Urssaf, CGSS
. Si le sous-traitant s’abstient de transmettre ce document au donneur d’ordre, il est recommandĂ© Ă  ce dernier de renouveler sa requĂȘte. Il pourra, en cas d’échec, retirer son offre de coopĂ©ration. Dans le cadre du renouvellement semestriel de l’attestation, le donneur d’ordre doit mettre en demeure le sous-traitant de lui fournir l’attestation en l’informant qu’à dĂ©faut, il se verra contraint de rompre la relation contractuelle. Et s’il opte malgrĂ© tout pour la conclusion ou la poursuite du contrat sans remise de l’attestation, ou si cette derniĂšre n’est pas authentique, ses responsabilitĂ©s civile et pĂ©nale pourront ĂȘtre engagĂ©es.1 A dĂ©faut, le donneur d’ordre peut Ă©galement faire sa demande par courrier auprĂšs de l’organisme de recouvrement qui est compĂ©tent. Dans ce cas, il doit joindre Ă  sa demande une copie de l’attestation afin que l’organisme de recouvrement puisse non seulement s’assurer de la qualitĂ© du demandeur mais aussi de l’authenticitĂ© de l’attestation sur laquelle porte la demande. Le donneur d’ordre peut aussi se rendre directement Ă  l’accueil physique de l’organisme de recouvrement compĂ©tent et demander Ă  ce que la validitĂ© et l’authenticitĂ© de l’attestation remise par son sous-traitant soient vĂ©rifiĂ©es.2 Le sous-traitant peut Ă©galement obtenir son attestation au guichet de son organisme de recouvrement qui la lui remet en main propre.3 Par un employeur rĂ©guliĂšrement Ă©tabli Ă  l’étranger qui confie, pour son propre compte, une mission prĂ©cise Ă  ses salariĂ©s qu’ils vont exĂ©cuter en France pour une durĂ©e n’excĂ©dant pas 24 mois.4 Applicable aux 27 Ă©tats membres de l’Union europĂ©enne, l’Islande, le Liechtenstein, la NorvĂšge et la Suisse.5 Dans ce cas, l’employeur Ă©tabli Ă  l’étranger ne possĂšde pas d’établissement en France, mais il y recrute ou y emploie un ou plusieurs salariĂ©s qu’il doit affilier au rĂ©gime français de sĂ©curitĂ© sociale.6 Le Centre national des firmes Ă©trangĂšres est l’interlocuteur des employeurs Ă©tablis Ă  l’étranger pour rĂ©aliser les dĂ©clarations de salaire et le paiement des cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale et d’assurance chĂŽmage.
Letravail dissimulĂ© est dĂ©fini et interdit par les articles L.8221-1, L. 8221-2, L. 8221-3 et L. 8221-5 du Code du travail. Le Code du travail vise deux types de situations. En cas de travail dissimulĂ©, le contrevenant s’expose Ă  des sanctions financiĂšres, pĂ©nales et administratives. Le salariĂ©, victime dispose en outre de plusieurs
A l’occasion de deux arrĂȘts du 8 avril 2021 traitant de la mise en Ɠuvre de la solidaritĂ© financiĂšre du donneur d’ordre n° 19-23728 FSPR et n° 20-11126 FSPR, la Cour de cassation a jugĂ© que l’URSSAF doit produire le procĂšs-verbal PV constatant le travail dissimulĂ© devant les juridictions contentieuses si le donneur d’ordre en conteste l’existence ou le sur l’obligation de vigilance du donneur d’ordre Dans le but de prĂ©venir le travail dissimulĂ©, la responsabilitĂ© du donneur d’ordre ou du maĂźtre d’ouvrage peut ĂȘtre mise en Ɠuvre s’il n’a pas vĂ©rifiĂ© la rĂ©gularitĂ© de la situation de son cocontractant vis-Ă -vis du Code du Travail lors de la conclusion du contrat, ainsi que tous les 6 mois jusqu’à la fin de l’exĂ©cution du contrat articles L. 8222-1 et s., D. 8222-5 et L. 8222-5 du Code du Travail.Il doit Ă©galement ĂȘtre vĂ©rifiĂ©, lors de la conclusion d’un contrat avec un employeur en vue de l’exĂ©cution d’un travail, de la fourniture d’une prestation de services ou de l’accomplissement d’un acte de commerce, et pĂ©riodiquement jusqu’à la fin de l’exĂ©cution du contrat, que ce co-contractant est Ă  jour de ses obligations de dĂ©claration et de paiement auprĂšs des Urssaf article L. 243-15 du Code de la SĂ©curitĂ© Sociale.Ainsi, une obligation de vigilance pĂšse sur le donneur d’ordre, laquelle l’oblige, pour tout contrat d’au moins 5 000 € hors taxe, Ă  vĂ©rifier que son co-contractant a effectuĂ© toutes les formalitĂ©s et dĂ©marches Ă©numĂ©rĂ©es aux articles L. 8221-3 et L. 8221-5 du Code du Travail et qu’il est Ă  jour de ses obligations de dĂ©claration et de paiement auprĂšs de l’ dĂ©faut, le donneur d’ordre commet sciemment le dĂ©lit de recours aux services d’une personne exerçant le travail le cocontractant autre qu’un particulier doit se faire remettre lors de la conclusion et tous les 6 mois jusqu’à la fin de son exĂ©cution article D. 8222-5 du Code du Travail – une attestation de fourniture de dĂ©clarations sociales Ă©manant de l’organisme de protection sociale chargĂ© du recouvrement des cotisations et des contributions sociales incombant au cocontractant et datant de moins de six mois ;– lorsque l’immatriculation du cocontractant au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s ou au rĂ©pertoire des mĂ©tiers est obligatoire ou lorsqu’il s’agit d’une profession rĂ©glementĂ©e, le cocontractant doit s’ĂȘtre fait remettre l’un des documents suivants *un extrait de l’inscription au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s K ou K bis,*une carte d’identification justifiant de l’inscription au rĂ©pertoire des mĂ©tiers,*un devis, un document publicitaire ou une correspondance professionnelle, Ă  condition qu’y soient mentionnĂ©s le nom ou la dĂ©nomination sociale, l’adresse complĂšte et le numĂ©ro d’immatriculation au RCS ou au rĂ©pertoire des mĂ©tiers ou Ă  une liste ou un tableau d’un ordre professionnel, ou la rĂ©fĂ©rence de l’agrĂ©ment dĂ©livrĂ© par l’autoritĂ© compĂ©tente,*un rĂ©cĂ©pissĂ© du dĂ©pĂŽt de dĂ©claration auprĂšs d’un centre de formalitĂ©s des entreprises pour les personnes physiques ou morales en cours d’ la remise de ces documents permet au donneur d’ordre de s’acquitter de l’obligation de vigilance mise Ă  sa charge article L. 8222-1 du Code du Travail. Une remise partielle ou la remise d’autres documents ne le permet pas et l’Urssaf est alors fondĂ©e Ă  appliquer la solidaritĂ© financiĂšre du donneur d’ordre avec le pĂšse Ă©galement sur le donneur d’ordre une obligation d’injonction l’obligeant, lorsqu’il a Ă©tĂ© informĂ© par Ă©crit, par un agent de contrĂŽle, un syndicat ou une institution reprĂ©sentative du personnel, de la situation irrĂ©guliĂšre dans laquelle se trouve son co-contractant au regard des formalitĂ©s mentionnĂ©es aux articles L. 8221-3 et L. 8221-5 du Code du Travail, Ă  lui demander de rĂ©gulariser sans dĂ©lai sa situation articles L. 8222-5 et R. 8222-2 du Code du Travail.Le donneur d’ordre qui ne respecte pas ses obligations de vigilance et d’injonction est tenu, solidairement avec celui qui a fait l’objet d’un procĂšs-verbal pour dĂ©lit de travail dissimulĂ© -au paiement des impĂŽts, taxes et cotisations obligatoires ainsi que des pĂ©nalitĂ©s et majorations dus au TrĂ©sor Public et aux organismes de protection sociale ;-au paiement des rĂ©munĂ©rations, indemnitĂ©s et charges dues au titre de l’emploi de travailleurs dissimulĂ©s ;-le cas Ă©chĂ©ant, au remboursement des sommes correspondant au montant des aides publiques en jeu de la responsabilitĂ© financiĂšre du donneur d’ordre La responsabilitĂ© solidaire du donneur d’ordre peut ĂȘtre engagĂ©e dĂšs lors que le cocontractant a fait l’objet d’un procĂšs-verbal pour travail une telle hypothĂšse, l’Urssaf est fondĂ©e Ă  procĂ©der Ă  la mise en Ɠuvre de la solidaritĂ© financiĂšre sans qu’il soit nĂ©cessaire que la sociĂ©tĂ© sous-traitante ait fait l’objet d’une condamnation dans le cadre de 2 dĂ©cisions de la Cour de cassation du 8 avril 2021, une prĂ©cision importante a Ă©tĂ© de la communication du PV de travail dissimulĂ© par l’Urssaf En pratique, dans le cadre d’un contentieux, l’Urssaf refuse rĂ©guliĂšrement de produire aux dĂ©bats le procĂšs-verbal de travail dissimulĂ© concernĂ© et affirme qu’elle n’a aucune obligation Ă  ce deux arrĂȘts du 8 avril 2021, la Cour de cassation vient enfin ! de mettre fin Ă  cette la Cour de cassation, si la mise en Ɠuvre de la solidaritĂ© financiĂšre du donneur d’ordre n’est pas subordonnĂ©e Ă  la communication prĂ©alable Ă  ce dernier du procĂšs-verbal de travail dissimulĂ© Ă©tabli Ă  l’encontre du co-contractant, en revanche, l’Urssaf est tenue de produire le procĂšs-verbal de travail dissimulĂ© devant la juridiction de sĂ©curitĂ© sociale en cas de contestation par le donneur d’ordre de l’existence ou du contenu de ce les deux affaires, la Cour d’Appel avait relevĂ© que le procĂšs-verbal de travail dissimulĂ© n’était pas produit aux dĂ©bats et en dĂ©duisait donc, Ă  juste titre, que les juges du fond n’ont donc pas Ă©tĂ© en mesure de vĂ©rifier que la sociĂ©tĂ© sous-traitante en cause avait bien fait l’objet d’un procĂšs-verbal pour dĂ©lit de travail consĂ©quent, faute pour l’Urssaf de produire ce procĂšs-verbal, elle ne peut, dans les deux affaires en cause, mettre en Ɠuvre la solidaritĂ© financiĂšre et les redressements effectuĂ©s Ă  l’encontre des donneurs d’ordre doivent ĂȘtre position de principe est plus que bienvenue pour les droits de la dĂ©fense !L’auteure de cet article, MaĂźtre Edith Dias Fernandes, Avocate Ă  Amiens en droit du travail et en droit de la sĂ©curitĂ© sociale, conseille et assiste rĂ©guliĂšrement ses clients sur ce type de problĂ©matiques.
Les piÚces prévues aux articles D. 8222-5 ou D. 8222-7 et D. 8222-8 du code du travail -Si l'attributaire est établi en France, les attestations et certificats délivrés par les administrations et organismes compétents prouvant qu'il a satisfait à ses obligations fiscales et sociales ou un état annuel des certificats reçus (formulaire NOTI2) -Si l'attributaire est établi

Aperçu de l'annonce AVIS DE MARCHÉ DĂ©partements de publication 60 Services - Nom et adresse officiels de l'organisme acheteur Ville de MĂ©ru. Correspondant BRISACQ ELODIE, 1 Place de l'HĂŽtel de ville 60110 MERU tĂ©l. 03-44-52-36-41 Courriel ebrisacq Adresse internet Adresse internet du profil d'acheteur Objet du marchĂ© Gardiennage et sĂ©curitĂ© Ă©vĂ©nementielle CaractĂ©ristiques principales Refus des variantes. Date prĂ©visionnelle de dĂ©but des prestations fournitures/services 03 Octobre 2022 Justifications Ă  produire quant aux qualitĂ©s et capacitĂ©s du candidat Documents Ă  produire obligatoirement par le candidat, Ă  l'appui de sa candidature -Copie du ou des jugements prononcĂ©s, si le candidat est en redressement judiciaire si ces documents ne sont pas dĂ©jĂ  demandĂ©s dans le cadre du formulaire DC2, ci-aprĂšs. -DĂ©claration sur l'honneur du candidat justifiant qu'il n'entre dans aucun des cas d'interdiction de soumissionner obligatoires prĂ©vus aux articles L. 2141-1 Ă  L. 2141-5 ou aux articles L. 2141-7 Ă  L. 2141-10 du code de la commande publique ou, pour les marchĂ©s publics de dĂ©fense ou de sĂ©curitĂ©, qu'il n'entre dans aucun des cas d'interdiction de soumissionner obligatoires prĂ©vus aux articles L. 2341-1 Ă  L. 2341-3 ou aux articles L. 2141-7 Ă  L. 2341-5 du code de la commande publique si cette dĂ©claration n'est pas dĂ©jĂ  demandĂ©e dans le cadre du formulaire DC1, ci-aprĂšs. -DĂ©claration sur l'honneur du candidat attestant qu'il est en rĂšgle, au cours de l'annĂ©e prĂ©cĂ©dant celle au cours de laquelle a lieu le lancement de la consultation, au regard des articles L. 5212-1, L. 5212-2, L. 5212 5 et L. 5212-9 du code du travail, concernant l'emploi des travailleurs handicapĂ©s si cette dĂ©claration n'est pas dĂ©jĂ  demandĂ©e dans le cadre du formulaire DC1, ci-aprĂšs. -Si le candidat est Ă©tabli en France, une dĂ©claration sur l'honneur du candidat justifiant que le travail est effectuĂ© par des salariĂ©s employĂ©s rĂ©guliĂšrement au regard des articles L. 1221-10, L. 3243-2 et R. 3243-1 du code du travail dans le cas oĂč le candidat emploie des salariĂ©s, conformĂ©ment Ă  l'article D. 8222-5-3° du code du travail si cette dĂ©claration n'est pas dĂ©jĂ  demandĂ©e dans le cadre du formulaire DC1, ci-aprĂšs. Documents Ă  produire Ă  l'appui des candidatures par le candidat, au choix de l'acheteur public -DĂ©claration concernant le chiffre d'affaires global et le chiffre d'affaires concernant les fournitures, services ou travaux objet du marchĂ©, rĂ©alisĂ©s au cours des trois derniers exercices disponibles renseignements Ă  inscrire dans le formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public. -DĂ©claration indiquant les effectifs moyens annuels du candidat et l'importance du personnel d'encadrement pour chacune des trois derniĂšres annĂ©es dĂ©claration Ă  produire en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public. -PrĂ©sentation d'une liste des principales fournitures ou des principaux services effectuĂ©s au cours des trois derniĂšres annĂ©es, indiquant le montant, la date et le destinataire public ou privĂ©. Les livraisons et les prestations de services sont prouvĂ©es par des attestations du destinataire ou, Ă  dĂ©faut, par une dĂ©claration de l'opĂ©rateur Ă©conomique documents Ă  fournir en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public. -Formulaire DC1, Lettre de candidature - Habilitation du mandataire par ses co-traitants disponible Ă  l'adresse suivante -Formulaire DC2, DĂ©claration du candidat individuel ou du membre du groupement.disponible Ă  l'adresse suivante -S'il s'appuie, pour prĂ©senter sa candidature, sur les capacitĂ©s professionnelles, techniques et financiĂšres d'autres opĂ©rateurs Ă©conomiques, le candidat produit les mĂȘmes documents concernant cet opĂ©rateur Ă©conomique que ceux qui lui sont exigĂ©s par l'acheteur public. Le candidat doit Ă©galement apporter la preuve que chacun de ces opĂ©rateurs Ă©conomiques mettra Ă  sa disposition les moyens nĂ©cessaires, pendant toute la durĂ©e d'exĂ©cution du marchĂ© public ou de l'accord-cadre documents Ă  produire en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public. Documents Ă  produire obligatoirement par l'attributaire, avant la signature et la notification du marchĂ© public ou de l'accord-cadre formulaire NOTI1 -Les piĂšces prĂ©vues aux articles D. 8222-5 ou D. 8222-7 et D. 8222-8 du code du travail. -Si l'attributaire est Ă©tabli en France, les attestations et certificats dĂ©livrĂ©s par les administrations et organismes compĂ©tents prouvant qu'il a satisfait Ă  ses obligations fiscales et sociales ou un Ă©tat annuel des certificats reçus formulaire NOTI2. La transmission et la vĂ©rification des documents de candidatures peut ĂȘtre effectuĂ©e par le dispositif MarchĂ© public simplifiĂ© sur prĂ©sentation du numĂ©ro de SIRET non CritĂšres d'attribution Offre Ă©conomiquement la plus avantageuse apprĂ©ciĂ©e en fonction des critĂšres Ă©noncĂ©s ci-dessous avec leur pondĂ©ration. - Prix 60%; - Valeur technique 40%. Type de procĂ©dure procĂ©dure adaptĂ©e. Date limite de rĂ©ception des offres 19 Juillet 2022 Ă  1200 DĂ©lai minimum de validitĂ© des offres 120 jours Ă  compter de la date limite de rĂ©ception des offres. Autres renseignements NumĂ©ro de rĂ©fĂ©rence attribuĂ© au marchĂ© par le pouvoir adjudicateur / l'entitĂ© adjudicatrice 22MS015 Date d'envoi du prĂ©sent avis Ă  la publication 15 Juin 2022.

articles D.8222-5 du code du travail, L.243-15 et D.243-15 du code de la sĂ©curitĂ© sociale) ( Une attestation de fourniture des dĂ©clarations sociales et de paiement des cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale prĂ©vue Ă  l’article L.243-15 du code de la sĂ©curitĂ© sociale Ă©manant de l'URSSAF, datant de moins de 6 mois, ( Une copie de ma carte d'identification justifiant de l Aperçu de l'annonce AVIS DE MARCHÉ DĂ©partements de publication 95 Services - Nom et adresse officiels de l'organisme acheteur Mairie de FrĂ©pillon. Correspondant Laetitia LHERMITTE, Place de la Mairie 95740 FrĂ©pillon tĂ©l. 01-39-60-25-06 tĂ©lĂ©copieur 01-39-60-08-45 Courriel mairie Objet du marchĂ© ContrĂŽle technique des travaux de construction de divers Ă©quipements communaux et d'extension ou d'amĂ©nagement d'Ă©quipements existants. Lieu d'exĂ©cution et de livraison place de la mairie 95740 FREPILLON CaractĂ©ristiques principales Refus des variantes. Les candidatures et les offres seront entiĂšrement rĂ©digĂ©es en langue française ainsi que les documents de prĂ©sentation associĂ©s. UnitĂ© monĂ©taire utilisĂ©e, l'euro. Justifications Ă  produire quant aux qualitĂ©s et capacitĂ©s du candidat Documents Ă  produire obligatoirement par le candidat, Ă  l'appui de sa candidature -Copie du ou des jugements prononcĂ©s, si le candidat est en redressement judiciaire si ces documents ne sont pas dĂ©jĂ  demandĂ©s dans le cadre du formulaire DC2, ci-aprĂšs. -DĂ©claration sur l'honneur du candidat justifiant qu'il n'entre dans aucun des cas d'interdiction de soumissionner obligatoires prĂ©vus aux articles L. 2141-1 Ă  L. 2141-5 ou aux articles L. 2141-7 Ă  L. 2141-10 du code de la commande publique ou, pour les marchĂ©s publics de dĂ©fense ou de sĂ©curitĂ©, qu'il n'entre dans aucun des cas d'interdiction de soumissionner obligatoires prĂ©vus aux articles L. 2341-1 Ă  L. 2341-3 ou aux articles L. 2141-7 Ă  L. 2341-5 du code de la commande publique si cette dĂ©claration n'est pas dĂ©jĂ  demandĂ©e dans le cadre du formulaire DC1, ci-aprĂšs. -DĂ©claration sur l'honneur du candidat attestant qu'il est en rĂšgle, au cours de l'annĂ©e prĂ©cĂ©dant celle au cours de laquelle a lieu le lancement de la consultation, au regard des articles L. 5212-1, L. 5212-2, L. 5212 5 et L. 5212-9 du code du travail, concernant l'emploi des travailleurs handicapĂ©s si cette dĂ©claration n'est pas dĂ©jĂ  demandĂ©e dans le cadre du formulaire DC1, ci-aprĂšs. -Si le candidat est Ă©tabli en France, une dĂ©claration sur l'honneur du candidat justifiant que le travail est effectuĂ© par des salariĂ©s employĂ©s rĂ©guliĂšrement au regard des articles L. 1221-10, L. 3243-2 et R. 3243-1 du code du travail dans le cas oĂč le candidat emploie des salariĂ©s, conformĂ©ment Ă  l'article D. 8222-5-3° du code du travail si cette dĂ©claration n'est pas dĂ©jĂ  demandĂ©e dans le cadre du formulaire DC1, ci-aprĂšs. Documents Ă  produire Ă  l'appui des candidatures par le candidat, au choix de l'acheteur public -Si le candidat est Ă©tabli ou domiciliĂ© Ă  l'Ă©tranger, une dĂ©claration sur l'honneur du candidat attestant qu'il fournit Ă  ses salariĂ©s des bulletins de paie comportant les mentions prĂ©vues Ă  l'article R. 3243-1 du code du travail, ou des documents Ă©quivalents si cette dĂ©claration n'est pas dĂ©jĂ  demandĂ©e dans le cadre du formulaire DC1, ci-aprĂšs. -DĂ©claration indiquant les effectifs moyens annuels du candidat et l'importance du personnel d'encadrement pour chacune des trois derniĂšres annĂ©es dĂ©claration Ă  produire en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public. -Indication des titres d'Ă©tudes et professionnels de l'opĂ©rateur Ă©conomique documents Ă  produire en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public. -Certificats de qualifications professionnelles documents Ă  fournir en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public. La preuve de la capacitĂ© du candidat peut ĂȘtre apportĂ©e par tout moyen, notamment par des certificats d'identitĂ© professionnelle ou des rĂ©fĂ©rences de travaux attestant de la compĂ©tence de l'opĂ©rateur Ă©conomique Ă  rĂ©aliser la prestation pour laquelle il se porte candidat. -Formulaire DC1, Lettre de candidature - Habilitation du mandataire par ses co-traitants disponible Ă  l'adresse suivante -Formulaire DC2, DĂ©claration du candidat individuel ou du membre du groupement.disponible Ă  l'adresse suivante -Formulaire ATTRI1, Acte d'engagement.disponible Ă  l'adresse suivante Documents Ă  produire obligatoirement par l'attributaire, avant la signature et la notification du marchĂ© public ou de l'accord-cadre formulaire NOTI1 -Les piĂšces prĂ©vues aux articles D. 8222-5 ou D. 8222-7 et D. 8222-8 du code du travail. -Si l'attributaire est Ă©tabli en France, les attestations et certificats dĂ©livrĂ©s par les administrations et organismes compĂ©tents prouvant qu'il a satisfait Ă  ses obligations fiscales et sociales ou un Ă©tat annuel des certificats reçus formulaire NOTI2. La transmission et la vĂ©rification des documents de candidatures peut ĂȘtre effectuĂ©e par le dispositif MarchĂ© public simplifiĂ© sur prĂ©sentation du numĂ©ro de SIRET non CritĂšres d'attribution Offre Ă©conomiquement la plus avantageuse apprĂ©ciĂ©e en fonction des critĂšres Ă©noncĂ©s dans le cahier des charges rĂšglement de la consultation, lettre d'invitation ou document descriptif. Type de procĂ©dure procĂ©dure adaptĂ©e. Date limite de rĂ©ception des offres 06 Juillet 2022 Ă  1600 DĂ©lai minimum de validitĂ© des offres jusqu'au 03 Octobre 2022. Date d'envoi du prĂ©sent avis Ă  la publication 13 Juin 2022. Si le candidat est Ă©tabli en France, une dĂ©claration sur l’honneur du candidat justifiant que le travail est effectuĂ© par des salariĂ©s employĂ©s rĂ©guliĂšrement au regard des articles L. 1221-10, L. 3243-2 et R. 3243-1 du code du travail dans le cas oĂč le candidat emploie des salariĂ©s, conformĂ©ment Ă  l’article D. 8222-5-3° du code du travail) si cette dĂ©claration n’est
Articles D. 8222-4 et D. 8222-5 du Code du pour toute opération d'un montant au moins égal à 3000 euros Attestation fournisseur qui permet aux entreprises de faire la preuve auprÚs de leurs donneurs d'ordre qu'elles respectent leurs obligations déclaratives et de paiement des cotisations sociales. Paquet de 25 liasses dupli. Format 21 x 29,7 cm Réf. LCTD1

ArticleD8222-5 code du travail Article D8222-7 code du travail Ordonnance n°2015-899 du 23/07/15 DĂ©cret n°2016-360 du 25/03/16 Liens utiles MENU CrĂ©ez votre espace en ligne Connectez-vous. SUIVEZ NOUS TWITTER LINKEDIN YOUTUBE FACEBOOK Nous contacter DĂ©couvrir l'Urssaf Nos offres d’emploi Contact presse Open.urssaf

Est rĂ©putĂ© travail dissimulĂ© par dissimulation d'emploi salariĂ© le fait pour tout employeur 1° Soit de se soustraire intentionnellement Ă  l'accomplissement de la formalitĂ© prĂ©vue Ă  l'article L. 1221-10, relatif Ă  la dĂ©claration prĂ©alable Ă  l'embauche ;2° Soit de se soustraire intentionnellement Ă  la dĂ©livrance d'un bulletin de paie ou d'un document Ă©quivalent dĂ©fini par voie rĂ©glementaire, ou de mentionner sur le bulletin de paie ou le document Ă©quivalent un nombre d'heures de travail infĂ©rieur Ă  celui rĂ©ellement accompli, si cette mention ne rĂ©sulte pas d'une convention ou d'un accord collectif d'amĂ©nagement du temps de travail conclu en application du titre II du livre Ier de la troisiĂšme partie ;3° Soit de se soustraire intentionnellement aux dĂ©clarations relatives aux salaires ou aux cotisations sociales assises sur ceux-ci auprĂšs des organismes de recouvrement des contributions et cotisations sociales ou de l'administration fiscale en vertu des dispositions lĂ©gales. ArticleL. 243-15 du code de la sĂ©curitĂ© sociale, issu de l’article 40 de la loi no 2010-594 de finan-cement de la sĂ©curitĂ© sociale pour 2011 (modifiĂ© par l’article 73 de la loi no 2011-672 du 16 juin 2011 relative Ă  l’immigration, Ă  l’intĂ©gration et Ă  la nationalitĂ©) ; Articles D. 8222-5 et D. 8222-7 du code du travail ; Passer au contenuACCUEILEric ROCHEBLAVEPrĂ©sentationLa Presse en parleAvis ClientsAVOCAT SPÉCIALISTEAvocat SpĂ©cialisteMontpellier AVOCATCabinet d’Avocat MontpellierAvocat Droit du Travail MontpellierAVOCAT URSSAFMise en demeure de l’URSSAF que faut-il faire ?Motivez correctement vos oppositions aux contraintes de l’URSSAF !Comment contester un redressement de cotisations URSSAF ?Signification de contrainte par huissier de justice comment se dĂ©fendre ?AVOCAT MSA – MutualitĂ© Sociale AgricoleAvocat Caisse d’Assurance Retraite et de la SantĂ© au Travail CARSAT – Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse CNAVAVOCAT Commission de Recours Amiable CRAMotivez bien votre saisine de la Commission de Recours Amiable !Que faire Ă  rĂ©ception ou en l’absence de rĂ©ception d’une dĂ©cision de la Commission de Recours Amiable CRA ?Attention au contenu de votre lettre de saisine de la commission de recours amiable !AVOCAT PĂŽle Social du Tribunal JudiciaireSignification de contrainte par huissier de justice comment se dĂ©fendre ?Avocat Juge de l’exĂ©cution JEXSaisie-attribution sur votre compte bancaire par l’URSSAF Comment vous dĂ©fendre ?AVOCAT Conseil de Prud’hommesAVOCAT COUR D’APPELAVOCAT Caisse Primaire d’Assurance Maladie CPAMAVOCAT Accident du travail – Maladie professionnelleAVOCAT Faute inexcusable de l’employeurQu’est-ce que la faute inexcusable de l’employeur ?Comment un employeur peut-il se dĂ©fendre contre un salariĂ© demandant la reconnaissance de sa faute inexcusable ?ACTUALITÉSCONTACTSCONSULTATIONSACCUEILEric ROCHEBLAVEPrĂ©sentationLa Presse en parleAvis ClientsAVOCAT SPÉCIALISTEAvocat SpĂ©cialisteMontpellier AVOCATCabinet d’Avocat MontpellierAvocat Droit du Travail MontpellierAVOCAT URSSAFMise en demeure de l’URSSAF que faut-il faire ?Motivez correctement vos oppositions aux contraintes de l’URSSAF !Comment contester un redressement de cotisations URSSAF ?Signification de contrainte par huissier de justice comment se dĂ©fendre ?AVOCAT MSA – MutualitĂ© Sociale AgricoleAvocat Caisse d’Assurance Retraite et de la SantĂ© au Travail CARSAT – Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse CNAVAVOCAT Commission de Recours Amiable CRAMotivez bien votre saisine de la Commission de Recours Amiable !Que faire Ă  rĂ©ception ou en l’absence de rĂ©ception d’une dĂ©cision de la Commission de Recours Amiable CRA ?Attention au contenu de votre lettre de saisine de la commission de recours amiable !AVOCAT PĂŽle Social du Tribunal JudiciaireSignification de contrainte par huissier de justice comment se dĂ©fendre ?Avocat Juge de l’exĂ©cution JEXSaisie-attribution sur votre compte bancaire par l’URSSAF Comment vous dĂ©fendre ?AVOCAT Conseil de Prud’hommesAVOCAT COUR D’APPELAVOCAT Caisse Primaire d’Assurance Maladie CPAMAVOCAT Accident du travail – Maladie professionnelleAVOCAT Faute inexcusable de l’employeurQu’est-ce que la faute inexcusable de l’employeur ?Comment un employeur peut-il se dĂ©fendre contre un salariĂ© demandant la reconnaissance de sa faute inexcusable ?ACTUALITÉSCONTACTSCONSULTATIONSACCUEILEric ROCHEBLAVEPrĂ©sentationLa Presse en parleAvis ClientsAVOCAT SPÉCIALISTEAvocat SpĂ©cialisteMontpellier AVOCATCabinet d’Avocat MontpellierAvocat Droit du Travail MontpellierAVOCAT URSSAFMise en demeure de l’URSSAF que faut-il faire ?Motivez correctement vos oppositions aux contraintes de l’URSSAF !Comment contester un redressement de cotisations URSSAF ?Signification de contrainte par huissier de justice comment se dĂ©fendre ?AVOCAT MSA – MutualitĂ© Sociale AgricoleAvocat Caisse d’Assurance Retraite et de la SantĂ© au Travail CARSAT – Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse CNAVAVOCAT Commission de Recours Amiable CRAMotivez bien votre saisine de la Commission de Recours Amiable !Que faire Ă  rĂ©ception ou en l’absence de rĂ©ception d’une dĂ©cision de la Commission de Recours Amiable CRA ?Attention au contenu de votre lettre de saisine de la commission de recours amiable !AVOCAT PĂŽle Social du Tribunal JudiciaireSignification de contrainte par huissier de justice comment se dĂ©fendre ?Avocat Juge de l’exĂ©cution JEXSaisie-attribution sur votre compte bancaire par l’URSSAF Comment vous dĂ©fendre ?AVOCAT Conseil de Prud’hommesAVOCAT COUR D’APPELAVOCAT Caisse Primaire d’Assurance Maladie CPAMAVOCAT Accident du travail – Maladie professionnelleAVOCAT Faute inexcusable de l’employeurQu’est-ce que la faute inexcusable de l’employeur ?Comment un employeur peut-il se dĂ©fendre contre un salariĂ© demandant la reconnaissance de sa faute inexcusable ?ACTUALITÉSCONTACTSCONSULTATIONSObligation de vigilance du donneur d’ordre comment contester la solidaritĂ© financiĂšre rĂ©clamĂ©e par l’URSSAF du travail dissimulĂ© de vos sous-traitants ? Voir l'image agrandie Obligation de vigilance du donneur d’ordre comment contester la solidaritĂ© financiĂšre rĂ©clamĂ©e par l’URSSAF du travail dissimulĂ© de vos sous-traitants ?Obligation de vigilance du donneur d’ordre comment contester la solidaritĂ© financiĂšre rĂ©clamĂ©e par l’URSSAF du travail dissimulĂ© de vos sous-traitants ?Qu’est-ce que l’obligation de vigilance du donneur d’ordre ?Quelle procĂ©dure l’URSSAF doit-elle respecter pour actionner votre solidaritĂ© financiĂšre et comment vous dĂ©fendre ?L’URSSAF doit verser au dĂ©bat judiciaire le procĂšs-verbal de travail dissimulĂ©Quels montants l’URSSAF peut-elle rĂ©clamer au donneur d’ordre ?Obligation de vigilance du donneur d’ordre comment contester la solidaritĂ© financiĂšre rĂ©clamĂ©e par l’URSSAF du travail dissimulĂ© de vos sous-traitants ?Image par Kevin Schneider de PixabayQu’est-ce que l’obligation de vigilance du donneur d’ordre ?L’article du code du travail dispose Toute personne vĂ©rifie lors de la conclusion d’un contrat dont l’objet porte sur une obligation d’un montant minimum en vue de l’exĂ©cution d’un travail, de la fourniture d’une prestation de services ou de l’accomplissement d’un acte de commerce, et pĂ©riodiquement jusqu’à la fin de l’exĂ©cution du contrat, que son cocontractant s’acquitte 1° des formalitĂ©s mentionnĂ©es aux articles L. 8221-3 et L. 8221-5 ;2° de l’une seulement des formalitĂ©s mentionnĂ©es au 1°, dans le cas d’un contrat conclu par un particulier pour son usage personnel, celui de son conjoint, partenaire liĂ© par un pacte civil de solidaritĂ©, concubin, de ses ascendants ou modalitĂ©s selon lesquelles sont opĂ©rĂ©es les vĂ©rifications imposĂ©es par le prĂ©sent article sont prĂ©cisĂ©es par dĂ©cret.»DĂšs lors le donneur d’ordre qui a recours Ă  un sous-traitant a l’obligation de vĂ©rifier, lors de la conclusion du contrat dont l’objet porte sur un montant minimum de 3 000 euros, et tout au long de l exĂ©cution de ce contrat, que son cocontractant s’acquitte des formalitĂ©s comprenant l’immatriculation au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s ou au rĂ©pertoire des mĂ©tiers, les dĂ©clarations auprĂšs des organismes de protection sociale ou Ă  l’administration fiscale en vertu des dispositions lĂ©gales en vigueur et, en cas d’embauche de salariĂ©s, la dĂ©claration prĂ©alable Ă  l’embauche et la dĂ©livrance de bulletins de paie mentionnant le nombre rĂ©el d’heures de travail application de l’article du code du travail, la personne qui contracte, lorsqu’elle n’est pas un particulier rĂ©pondant aux conditions fixĂ©es par l’article D. 8222-4, est considĂ©rĂ©e comme ayant procĂ©dĂ© aux vĂ©rifications imposĂ©es par l’article L. 8222-1 si elle se fait remettre par son cocontractant, lors de la conclusion et tous les six mois jusqu’à la fin de son exĂ©cution 1° Une attestation de fourniture des dĂ©clarations sociales et de paiement des cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale prĂ©vue Ă  l’article L. 243-15 Ă©manant de l’organisme de protection sociale chargĂ© du recouvrement des cotisations et des contributions datant de moins de six mois dont elle s’assure de l’authenticitĂ© auprĂšs de l’organisme de recouvrement des cotisations de sĂ©curitĂ© Lorsque l’immatriculation du cocontractant au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s ou au rĂ©pertoire des mĂ©tiers est obligatoire ou lorsqu’il s’agit d’une profession rĂ©glementĂ©e, l’un des documents suivants a Un extrait de l’inscription au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s K ou K bis ;b Une carte d’identification justifiant de l’inscription au rĂ©pertoire des mĂ©tiers ;c Un devis, un document publicitaire ou une correspondance professionnelle, Ă  condition qu’y soient mentionnĂ©s le nom ou la dĂ©nomination sociale, l’adresse complĂšte et le numĂ©ro d’immatriculation au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s ou au rĂ©pertoire des mĂ©tiers ou Ă  une liste ou un tableau d’un ordre professionnel, ou la rĂ©fĂ©rence de l’agrĂ©ment dĂ©livrĂ© par l’autoritĂ© compĂ©tente ;d Un rĂ©cĂ©pissĂ© du dĂ©pĂŽt de dĂ©claration auprĂšs d’un centre de formalitĂ©s des entreprises pour les personnes en cours d’inscription. »En application de l’article du code de la sĂ©curitĂ© sociale, Lorsque le cocontractant emploie des salariĂ©s, l’attestation prĂ©vue Ă  l’article L. 243-15 mentionne l’identification de l’entreprise, le nombre de salariĂ©s et le total des rĂ©munĂ©rations dĂ©clarĂ©s au cours de la derniĂšre pĂ©riode ayant donnĂ© lieu Ă  la communication des informations prĂ©vue au deuxiĂšme alinĂ©a du I de l’article R. contestation des cotisations et contributions dues devant les juridictions de l’ordre judiciaire ne fait pas obstacle Ă  la dĂ©livrance de l’attestation. Toutefois, l’attestation ne peut pas ĂȘtre dĂ©livrĂ©e quand la contestation fait suite Ă  une verbalisation pour travail est sĂ©curisĂ©e par un dispositif d’authentification dĂ©livrĂ© par l’organisme chargĂ© du recouvrement des cotisations et contributions sociales. Le donneur d’ordre vĂ©rifie l’exactitude des informations figurant dans l’attestation transmise par son cocontractant par voie dĂ©matĂ©rialisĂ©e ou sur demande directement auprĂšs de cet organisme au moyen d’un numĂ©ro de sĂ©curitĂ©. »Depuis le 1er janvier 2014, le donneur d’ordre peut procĂ©der sur le site urssaf. fr Ă  la vĂ©rification de la validitĂ© du document qui lui a Ă©tĂ© remis, qui mentionne l’identification de l’entreprise, le nombre de salariĂ©s et le total des rĂ©munĂ©rations dĂ©clarĂ©es au cours de la derniĂšre pĂ©riode. Ces informations permettent au donneur d’ordre d’apprĂ©cier l’adĂ©quation entre le nombre de salariĂ©s dĂ©clarĂ©s et l’ampleur du travail donneur d’ordre doit s’assurer de la validitĂ© de l’attestation de vigilance de son de vigilance du donneur d’ordre n’est pas seulement donneur d’ordre doit activement vĂ©rifier l’authenticitĂ© de l’attestation de vigilance que lui dĂ©livre son de production par le donneur d’ordre d’un seul des documents authentifiĂ©s prĂ©vus par l’article du code du travail dĂ©montre son manque de vigilance, et sa bonne ou mauvaise foi est ici en rĂ©sulte que la solidaritĂ© financiĂšre est actionnĂ©e Ă  bon droit par l’ d’appel de Paris – PĂŽle 06 ch. 13 9 avril 2021 / n° 18/03578Quelle procĂ©dure l’URSSAF doit-elle respecter pour actionner votre solidaritĂ© financiĂšre et comment vous dĂ©fendre ?A l’occasion d’un contrĂŽle aux fins de recherches des infractions le travail dissimulĂ© les inspecteurs de l’URSSAF peuvent Ă©tudier les comptes de l’un de vos procĂšs-verbal de travail dissimulĂ© est Ă©tabli et transmis au identifie ses donneurs d’ordres, parmi lesquels votre que vous ne justifiez pas avoir vĂ©rifiĂ© la situation juridique et administrative de votre sous-traitant, les inspecteurs du recouvrement peuvent mettre en Ɠuvre la solidaritĂ© financiĂšre en application des articles et suivants du code du par une lettre d’observations que l’URSSAF met Ă  votre charge au titre de la solidaritĂ© financiĂšre les cotisations non rĂ©glĂ©es par votre sous-traitant au prorata de sa Ă©tabli Ă  votre encontre une lettre d’observations vous avisant de la mise en Ɠuvre de la solidaritĂ© financiĂšre prĂ©vue par l’article L. 8222-2 du code du travail et du montant des cotisations estimĂ©es dues, en suite d’un procĂšs-verbal de travail dissimulĂ© Ă©tabli Ă  l’encontre de l’un de vos lettre d’observations de l’URSSAF doit ĂȘtre parfaitement claire et doit rappeler les Ă©lĂ©ments qui caractĂ©risent votre manquement Ă  votre devoir de vigilance et dĂ©terminer le montant des sommes mises Ă  votre charge au prorata de votre façon contradictoire, vous pouvez faire part Ă  l’URSSAF de vos observations auxquelles l’organisme de recouvrement ce stade de la procĂ©dure, la mise en Ɠuvre de la solidaritĂ© financiĂšre du donneur d’ordre n’est pas subordonnĂ©e Ă  la communication prĂ©alable Ă  ce dernier pare l’URSSAF du procĂšs-verbal pour dĂ©lit de travail dissimulĂ©, Ă©tabli Ă  l’encontre du votre lettre de contestation, l’URSSAF peut vous rĂ©pondre en maintenant que vous n’avez pas satisfait Ă  votre devoir de vigilance et en confirmant intĂ©gralement sa lettre d’ phase contradictoire est alors achevĂ©e et l’URSSAF peut vous adresser une mise en demeure de lui verser une mise en demeure doit faire rĂ©fĂ©rence Ă  la lettre d’observations, exposer la nature, la cause et l’étendue de vos mise en demeure doit prĂ©ciser que vous disposez d’un dĂ©lai d’un mois pour vous libĂ©rer de votre dette et vous indiquer les modalitĂ©s de saisine de la commission de recours pouvez saisir la commission de recours amiable, puis en l’état du rejet implicite ou explicite de votre recours, vous pouvez saisir le PĂŽle Social du Tribunal Judiciaire afin de contester la mise en Ɠuvre de la solidaritĂ© doit verser au dĂ©bat judiciaire le procĂšs-verbal de travail dissimulĂ©La verbalisation pour travail dissimulĂ© constitue la condition prĂ©alable Ă  la recherche de la solidaritĂ© du donneur d’ procĂšs-verbal doit ĂȘtre versĂ© au dĂ©bat judiciaire par l’URSSAFAux termes de l’article 9 du code de procĂ©dure civile, il incombe Ă  chaque partie de prouver conformĂ©ment Ă  la loi les faits nĂ©cessaires au succĂšs de sa le deuxiĂšme alinĂ©a de l’article L. 8222-2 du code du travail, le donneur d’ordre qui mĂ©connaĂźt les obligations de vigilance Ă©noncĂ©es Ă  l’article L. 8222-1 du mĂȘme code, est tenu solidairement au paiement des cotisations obligatoires, pĂ©nalitĂ©s et majorations dues par son sous-traitant qui a fait l’objet d’un procĂšs-verbal pour dĂ©lit de travail une dĂ©cision n° 2015-479 QPC du 31 juillet 2015, le Conseil constitutionnel a dĂ©clarĂ© conformes Ă  la Constitution les dispositions du deuxiĂšme alinĂ©a de l’article L. 8222-2 du code du travail, sous rĂ©serve qu’elles n’interdisent pas au donneur d’ordre de contester la rĂ©gularitĂ© de la procĂ©dure, le bien-fondĂ© de l’exigibilitĂ© des impĂŽts, taxes et cotisations obligatoires ainsi que des pĂ©nalitĂ©s et majorations y affĂ©rentes au paiement solidaire desquels il est la mise en Ɠuvre de la solidaritĂ© financiĂšre du donneur d’ordre n’est pas subordonnĂ©e Ă  la communication prĂ©alable Ă  ce dernier du procĂšs-verbal pour dĂ©lit de travail dissimulĂ©, Ă©tabli Ă  l’encontre du cocontractant, l’organisme de recouvrement est tenu de produire ce procĂšs-verbal devant la juridiction de sĂ©curitĂ© sociale en cas de contestation par le donneur d’ordre de l’existence ou du contenu de ce pour l’URSSAF de produire devant le PĂŽle Social du Tribunal Judicaire, l’URSSAF le procĂšs-verbal de constat d’une infraction de travail dissimulĂ© Ă  l’encontre du sous-traitant, elle n’est pas fondĂ©e Ă  mettre en Ɠuvre la solidaritĂ© civ. 2, 08-04-2021, n° Cass. civ. 2, 08-04-2021, n° montants l’URSSAF peut-elle rĂ©clamer au donneur d’ordre ?En l’absence d’élĂ©ments comptables permettant d’identifier avec prĂ©cision et de façon probante l’origine et la destination des flux financiers de votre sous-traitant, l’URSSAF a fait application d’une taxation forfaitaire conformĂ©ment aux dispositions de l’article du code de la sĂ©curitĂ© Ă©value d’abord le chiffre d’affaires total rĂ©alisĂ© par votre sous-traitant, puis le chiffre d’affaire rĂ©alisĂ© par celui-ci en qualitĂ© de votre sous-traitant, pour aboutir Ă  un pourcentage d’activitĂ© caractĂ©risant le prorata des travaux rĂ©alisĂ©s par votre sous-traitant pour votre s’agit du seul mode de calcul possible en pareille situation et il est conforme aux dispositions de l’article du code du est indiffĂ©rent que l’URSSAF procĂšde Ă  des calculs toutes taxes confondues, et non hors taxe, puisque tous les montants relevĂ©s sur les relevĂ©s bancaires sont Ă©galement exprimĂ©s en TTC. Le calcul est global et contrĂŽler le chiffrage opĂ©rĂ© par l’URSSAF, il vous suffit de consulter votre propre d’appel de Paris – PĂŽle 06 ch. 13 9 avril 2021 / n° 18/03578Vos avis sur MaĂźtre Eric ROCHEBLAVEEric ROCHEBLAVE Avocat SpĂ©cialiste en Droit du Travail et Droit de la SĂ©curitĂ© Sociale Barreau de Montpellier SpĂ©cialiste en Droit du Travail et Droit de la SĂ©curitĂ© Sociale Eric ROCHEBLAVE2021-04-15T155414+0200Mots-clĂ©s commission de recours amiable, devoir de vigilance, donneur d'ordre, lettre d’observations, mise en demeure, obligation de vigilance, PĂŽle Social, PĂŽle Social du Tribunal Judiciaire, procĂšs-verbal de travail dissimulĂ©, solidaritĂ© financiĂšre, solidaritĂ© financiĂšre du donneur d'ordre, sous-traitant, travail dissimulĂ©, Tribunal Judiciaire, union de recouvrement des cotisations de sĂ©curitĂ© sociale et d'allocations familiales, URSSAFCommentaires fermĂ©s sur Obligation de vigilance du donneur d’ordre comment contester la solidaritĂ© financiĂšre rĂ©clamĂ©e par l’URSSAF du travail dissimulĂ© de vos sous-traitants ?Le savoir est une richesse qui se partage ! Partagez cet article sur votre rĂ©seau social prĂ©fĂ©rĂ© Articles similaires Page load link Aller en haut vĂ©rificationsimposĂ©es par le Code du travail pour lutter contre les diffĂ©rentes formes du travail illĂ©gal, et notamment celles issues des articles D.8222-5, D.8254-2, D.8254-4 et D.8254-5 du Code du travail ou D.8222-7, D.8222-8, D.8254-3 et D.8254-4 du Code du travail. A dĂ©faut, le Titulaire s’expose Ă  l’application d’une Actions sur le document L'entrepreneur travaillant sur un chantier ayant donnĂ© lieu Ă  la dĂ©livrance d'un permis de construire affiche sur ce chantier, pendant la durĂ©e de l'affichage du permis, son nom, sa raison ou sa dĂ©nomination sociale ainsi que son adresse. L'affichage est assurĂ© sur un panneau dont les indications sont lisibles de la voie publique. Sur demande des agents de contrĂŽle mentionnĂ©s Ă  l'article L. 8271-7, pour l'application des dispositions du 1° de l'article L. 8221-5, l'employeur produit l'avis de rĂ©ception prĂ©vu Ă  l'article R. 1221-7 s'il est encore tenu de le conserver en application de l'article R. 1221-8 ou, tant qu'il n'a pas reçu cet avis, les Ă©lĂ©ments leur permettant de vĂ©rifier qu'il a procĂ©dĂ© Ă  la dĂ©claration prĂ©alable Ă  l'embauche du salariĂ©. Le numĂ©ro d'identification mentionnĂ© au a du 1° de l'article L. 8221-7 est le numĂ©ro unique d'identification des entreprises dĂ©fini Ă  l'article D. 123-235 du code de commerce. Les vĂ©rifications Ă  la charge de la personne qui conclut un contrat, prĂ©vues Ă  l'article L. 8222-1, sont obligatoires pour toute opĂ©ration d'un montant au moins Ă©gal Ă  3 000 euros. L'injonction adressĂ©e au cocontractant par le maĂźtre d'ouvrage ou le donneur d'ordre, en application du premier alinĂ©a de l'article L. 8222-5, est rĂ©alisĂ©e par lettre recommandĂ©e avec avis de rĂ©ception. L'injonction adressĂ©e Ă  l'entreprise en situation irrĂ©guliĂšre par la personne morale de droit public, en application du premier alinĂ©a de l'article L. 8222-6, est rĂ©alisĂ©e par lettre recommandĂ©e avec avis de rĂ©ception. L'entreprise mise en demeure dispose d'un dĂ©lai de quinze jours pour rĂ©pondre Ă  la personne publique. Le particulier qui contracte pour son usage personnel, celui de son conjoint, partenaire liĂ© par un pacte civil de solidaritĂ©, concubin ou de ses ascendants ou descendants, est considĂ©rĂ© comme ayant procĂ©dĂ© aux vĂ©rifications imposĂ©es par l'article L. 8222-1 s'il se fait remettre, par son cocontractant, lors de la conclusion du contrat et tous les six mois jusqu'Ă  la fin de son exĂ©cution, l'un des documents Ă©numĂ©rĂ©s Ă  l'article D. 8222-5. La personne qui contracte, lorsqu'elle n'est pas un particulier rĂ©pondant aux conditions fixĂ©es par l'article D. 8222-4, est considĂ©rĂ©e comme ayant procĂ©dĂ© aux vĂ©rifications imposĂ©es par l'article L. 8222-1 si elle se fait remettre par son cocontractant, lors de la conclusion et tous les six mois jusqu'Ă  la fin de son exĂ©cution 1° Une attestation de fourniture des dĂ©clarations sociales et de paiement des cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale prĂ©vue Ă  l'article L. 243-15 Ă©manant de l'organisme de protection sociale chargĂ© du recouvrement des cotisations et des contributions datant de moins de six mois dont elle s'assure de l'authenticitĂ© auprĂšs de l'organisme de recouvrement des cotisations de sĂ©curitĂ© sociale. 2° Lorsque l'immatriculation du cocontractant au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s ou au rĂ©pertoire des mĂ©tiers est obligatoire ou lorsqu'il s'agit d'une profession rĂ©glementĂ©e, l'un des documents suivants a Un extrait de l'inscription au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s K ou K bis ; b Une carte d'identification justifiant de l'inscription au rĂ©pertoire des mĂ©tiers ; c Un devis, un document publicitaire ou une correspondance professionnelle, Ă  condition qu'y soient mentionnĂ©s le nom ou la dĂ©nomination sociale, l'adresse complĂšte et le numĂ©ro d'immatriculation au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s ou au rĂ©pertoire des mĂ©tiers ou Ă  une liste ou un tableau d'un ordre professionnel, ou la rĂ©fĂ©rence de l'agrĂ©ment dĂ©livrĂ© par l'autoritĂ© compĂ©tente ; d Un rĂ©cĂ©pissĂ© du dĂ©pĂŽt de dĂ©claration auprĂšs d'un centre de formalitĂ©s des entreprises pour les personnes en cours d'inscription. Le particulier qui contracte pour son usage personnel, celui de son conjoint, partenaire liĂ© par un pacte civil de solidaritĂ©, concubin ou de ses ascendants ou descendants, est considĂ©rĂ© comme ayant procĂ©dĂ© aux vĂ©rifications imposĂ©es par l'article L. 8222-4 s'il se fait remettre par son cocontractant Ă©tabli ou domiciliĂ© Ă  l'Ă©tranger, lors de la conclusion du contrat et tous les six mois jusqu'Ă  la fin de son exĂ©cution, l'un des documents Ă©numĂ©rĂ©s Ă  l'article D. 8222-7. La personne qui contracte, lorsqu'elle n'est pas un particulier rĂ©pondant aux conditions fixĂ©es par l'article D. 8222-6, est considĂ©rĂ©e comme ayant procĂ©dĂ© aux vĂ©rifications imposĂ©es par l'article L. 8222-4 si elle se fait remettre par son cocontractant Ă©tabli ou domiciliĂ© Ă  l'Ă©tranger, lors de la conclusion du contrat et tous les six mois jusqu'Ă  la fin de son exĂ©cution 1° Dans tous les cas, les documents suivants a Un document mentionnant son numĂ©ro individuel d'identification attribuĂ© en application de l'article 286 ter du code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts. Si le cocontractant n'est pas tenu d'avoir un tel numĂ©ro, un document mentionnant son identitĂ© et son adresse ou, le cas Ă©chĂ©ant, les coordonnĂ©es de son reprĂ©sentant fiscal ponctuel en France ; b Un document attestant de la rĂ©gularitĂ© de la situation sociale du cocontractant au regard du rĂšglement CE n° 883/2004 du 29 avril 2004 ou d'une convention internationale de sĂ©curitĂ© sociale et, lorsque la lĂ©gislation du pays de domiciliation le prĂ©voit, un document Ă©manant de l'organisme gĂ©rant le rĂ©gime social obligatoire et mentionnant que le cocontractant est Ă  jour de ses dĂ©clarations sociales et du paiement des cotisations affĂ©rentes, ou un document Ă©quivalent ou, Ă  dĂ©faut, une attestation de fourniture des dĂ©clarations sociales et de paiement des cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale prĂ©vue Ă  l' article L. 243-15 du code de la sĂ©curitĂ© sociale . Dans ce dernier cas, elle doit s'assurer de l'authenticitĂ© de cette attestation auprĂšs de l'organisme chargĂ© du recouvrement des cotisations et contributions sociales ; 2° Lorsque l'immatriculation du cocontractant Ă  un registre professionnel est obligatoire dans le pays d'Ă©tablissement ou de domiciliation, l'un des documents suivants a Un document Ă©manant des autoritĂ©s tenant le registre professionnel ou un document Ă©quivalent certifiant cette inscription ; b Un devis, un document publicitaire ou une correspondance professionnelle, Ă  condition qu'y soient mentionnĂ©s le nom ou la dĂ©nomination sociale, l'adresse complĂšte et la nature de l'inscription au registre professionnel ; c Pour les entreprises en cours de crĂ©ation, un document datant de moins de six mois Ă©manant de l'autoritĂ© habilitĂ©e Ă  recevoir l'inscription au registre professionnel et attestant de la demande d'immatriculation audit registre. Les documents et attestations Ă©numĂ©rĂ©s Ă  l'article D. 8222-7 sont rĂ©digĂ©s en langue française ou accompagnĂ©s d'une traduction en langue française. En application de l'article L. 8223-2, le salariĂ© obtient les informations relatives Ă  l'accomplissement par l'employeur de la dĂ©claration prĂ©alable Ă  l'embauche le concernant sur demande Ă©crite. La demande du salariĂ© contient 1° Ses nom, prĂ©noms, nationalitĂ©, date et lieu de naissance ; 2° Son numĂ©ro national d'identification, s'il est dĂ©jĂ  immatriculĂ© Ă  la sĂ©curitĂ© sociale ; 3° Son adresse ; 4° Sa date d'embauche et la pĂ©riode de travail pour laquelle l'information relative Ă  l'accomplissement de la dĂ©claration prĂ©alable Ă  l'embauche est sollicitĂ©e. La rĂ©ponse Ă  la demande du salariĂ© lui est adressĂ©e dans les trente jours qui suivent la rĂ©ception de sa demande. Elle contient les informations relatives Ă  1° L'existence ou non d'une dĂ©claration prĂ©alable Ă  l'embauche le concernant, correspondant Ă  la date d'embauche et Ă  la pĂ©riode d'emploi mentionnĂ©es dans sa demande ; 2° Lorsque l'embauche a fait l'objet d'une dĂ©claration, la date et l'heure prĂ©visibles d'embauche indiquĂ©es par l'employeur, ainsi que la date et l'heure auxquelles il a procĂ©dĂ© Ă  la dĂ©claration ; 3° La dĂ©nomination sociale ou les nom et prĂ©noms de l'employeur qui a procĂ©dĂ© Ă  cette dĂ©claration ainsi que son adresse professionnelle et, le cas Ă©chĂ©ant, son numĂ©ro SIRET. Lorsque la demande du salariĂ© est prĂ©sentĂ©e verbalement, cette demande et la rĂ©ponse qui lui est apportĂ©e sont consignĂ©es par procĂšs-verbal. Le fait de ne pas respecter l'obligation d'affichage prĂ©vue Ă  l'article R. 8221-1, est puni de l'amende prĂ©vue pour les contraventions de la 5e classe. DerniĂšre mise Ă  jour 4/02/2012
\n article d 8222 5 du code du travail
ArticleD8222-5 Code du travail La personne qui contracte, lorsqu'elle n'est pas un particulier répondant aux conditions fixées par l'article D. 8222-4 , est considérée comme ayant procédé aux vérifications imposées par l'article L. 8222-1 si elle se fait remettre par son cocontractant, lors de la conclusion et tous les six mois jusqu'à la fin de son exécution :

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Cesobligations diffĂ©rentes ou allĂ©gĂ©es existent aussi pour le professionnel contractant avec un prestataire Ă©tabli ou domiciliĂ© Ă  l’étranger ainsi que pour le particulier (articles D. 8222-7 et D. 8222-4 du Code du travail). Cette vigilance doit s’exercer non seulement au dĂ©but du contrat mais aussi rĂ©guliĂšrement, tous les six mois.
Emplois [ Alternance ] en [ France ] L'affichage est limitĂ©e Ă  2 000 JOBS Alternance EmployĂ© polyvalent - Roissy-en-France F/H Île-de-France 01/08/2022 iscod alternance Optez pour l’alternance nouvelle gĂ©nĂ©ration avec l'ISCOD !. ... Voir Source NEUVOO Alternance Assistant de Gestion PME - Paris F/H Île-de-France 01/08/2022 iscod alternance L’ISCOD, spĂ©cialiste de la formation en Digital Learning, recherche pour son entreprise partenaire, spĂ©cialisĂ©e dans l’organisation d'Ă©vĂ©nements professionnels et grand public, une Assistante Gestion PME en alternance pour prĂ©parer l’une de nos formations diplĂŽmantes reconnues par l'Etat, de niv... Voir Source NEUVOO Alternance Assistante RH - Stains F/H Île-de-France 01/08/2022 iscod alternance Optez pour l’alternance nouvelle gĂ©nĂ©ration avec l'ISCOD !. ... Voir Source NEUVOO Alternance ChargĂ© marketing et communication - Contes F/H Provence-Alpes-CĂŽte d'Azur 01/08/2022 iscod alternance Choisissez l’alternance nouvelle gĂ©nĂ©ration avec l'ISCOD !. ... Voir Source NEUVOO Alternance Assistant commercial et de gestion de projet - Toulouse F/H Occitanie 01/08/2022 iscod alternance L’ISCOD, spĂ©cialiste de la formation en Digital Learning, recherche pour son entreprise partenaire, spĂ©cialisĂ©e dans la 3D, une Assistante commerciale et de gestion de projet en contrat d'apprentissage, pour prĂ©parer l’une de nos formations diplĂŽmantes reconnues par l'Etat de niveau 5 Ă  niveau... Voir Source NEUVOO Alternance Assistante marketing - Ivry-sur-Seine F/H Île-de-France 01/08/2022 iscod alternance Choisissez l’alternance nouvelle gĂ©nĂ©ration avec l'ISCOD !. ... Voir Source NEUVOO Alternance Assistant RH - Vincennes F/H Île-de-France 01/08/2022 iscod alternance Optez pour l’alternance nouvelle gĂ©nĂ©ration avec l'ISCOD !L’alternance ISCOD, c’est une formation diplĂŽmante reconnue par l’Etat et gratuite pour l’étudiante, alliĂ©e Ă  une expĂ©rience en entreprise rĂ©munĂ©rĂ©e. ... Voir Source NEUVOO Alternance ChargĂ©e de Recrutement - Boulogne-Billancourt F/H Île-de-France 05/08/2022 iscod alternance L’ISCOD, spĂ©cialiste de la formation en Digital Learning, recherche pour son entreprise partenaire, un groupe spĂ©cialisĂ© dans le secteur mĂ©dical, une ChargĂ©e en recrutement en contrat d'alternance, pour prĂ©parer le MastĂšre Recrutement & RH formation diplĂŽmante reconnue par l'Etat de niveau Bac... Voir Source NEUVOO Alternance Manager commercial - Annecy F/H Auvergne-RhĂŽne-Alpes 01/08/2022 iscod alternance L’ISCOD, spĂ©cialiste de la formation en Digital Learning, recherche pour son entreprise partenaire, leader sur le marchĂ© du prĂȘt-Ă -porter , une Manager Commercial en contrat d'apprentissage, pour prĂ©parer l’une de nos formations diplĂŽmantes reconnues par l'Etat de niveau 5 Ă  niveau 7 Bac+2, Bache... Voir Source NEUVOO Alternance Business developer - Marseille F/H Provence-Alpes-CĂŽte d'Azur 01/08/2022 iscod alternance L’ISCOD, spĂ©cialiste de la formation en Digital Learning, recherche pour son entreprise partenaire, une marketplace, une Business developer en contrat d'apprentissage, pour prĂ©parer l’une de nos formations diplĂŽmantes reconnues par l'Etat de niveau 5 Ă  niveau 7 Bac+2, Bachelor/Bac+3 et MastĂšre/Ba... Voir Source NEUVOO
Les piÚces prévues aux articles D. 8222-5 ou D. 8222-7 et D. 8222-8 du code du travail - Si l'attributaire est établi en France, les attestations et certificats délivrés par les administrations et organismes compétents prouvant qu'il a satisfait à ses obligations fiscales et sociales ou un état annuel des certificats reçus. Capacité économique et financiÚre: Liste et
Le dĂ©lit de travail dissimulĂ© recouvre plusieurs situations, hypothĂšses ou actes de dissimulation. Il arrive que des entreprises donneuses d'ouvrage concluent frauduleusement des contrats qualifiĂ©s de contrats de sous-traitance notamment en vue d'allĂ©ger leurs coĂ»ts de cotisations sociales. Or, la dissimulation d’emploi salariĂ© par le recours Ă  de faux travailleurs indĂ©pendants est expressĂ©ment rĂ©primĂ©e par l’article L. 8221-6 du code du travail. Le dĂ©lit de travail dissimulĂ© recouvre plusieurs situations, hypothĂšses ou actes de dissimulation. Il arriv La lutte contre le travail illĂ©gal ne vise pas seulement Ă  mettre en cause la responsabilitĂ© des auteurs immĂ©diats du dĂ©lit de travail dissimulĂ©. Le lĂ©gislateur recherche aussi celle des donneurs d'ordre qui peuvent ĂȘtre les vĂ©ritables bĂ©nĂ©ficiaires ou les instigateurs de pratiques frauduleuses. L’article L8221-6-II du code du travail dispose que L'existence d'un contrat de travail peut toutefois ĂȘtre Ă©tablie lorsque [les personnes physiques immatriculĂ©es au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s, au rĂ©pertoire des mĂ©tiers, au registre des agents commerciaux ou auprĂšs des unions de recouvrement des cotisations de sĂ©curitĂ© sociale et d'allocations familiales ; les personnes physiques inscrites au registre des entreprises de transport routier de personnes, qui exercent une activitĂ© de transport scolaire ; les dirigeants des personnes morales immatriculĂ©es au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s et leurs salariĂ©s ; les travailleurs indĂ©pendants et les artisans] fournissent directement ou par une personne interposĂ©e des prestations Ă  un donneur d'ordre dans des conditions qui les placent dans un lien de subordination juridique permanente Ă  l'Ă©gard de celui-ci. Dans ce cas, la dissimulation d'emploi salariĂ© est Ă©tablie si le donneur d'ordre s'est soustrait intentionnellement par ce moyen Ă  l'accomplissement des obligations incombant Ă  l'employeur mentionnĂ©es Ă  l'article L. 8221-5. Le donneur d'ordre qui a fait l'objet d'une condamnation pĂ©nale pour travail dissimulĂ© en application du prĂ©sent II est tenu au paiement des cotisations et contributions sociales Ă  la charge des employeurs, calculĂ©es sur les sommes versĂ©es aux personnes mentionnĂ©es au I au titre de la pĂ©riode pour laquelle la dissimulation d'emploi salariĂ© a Ă©tĂ© Ă©tablie ». Le dĂ©lit de travail dissimulĂ© commis par un donneur d'ouvrage est conditionnĂ© par - l’absence d’autonomie du sous-traitant dans l'exĂ©cution de sa prestation, - l’impossibilitĂ© pour le sous-traitant de nĂ©gocier librement la rĂ©munĂ©ration de son travail, - l’obligation du sous-traitant de respecter des horaires, des contraintes spĂ©cifiques, des directives et des contrĂŽles de la part du donneur d'ouvrage. Les juges connaissant de situations apparentes de sous-traitance vĂ©rifient le degrĂ© d'autonomie du partenaire contractuel dans l'exĂ©cution de sa prestation pour constater l'existence ou non d’un lien de subordination. L'existence d'un lien de subordination dĂ©coulant de ces constations entraĂźne la qualification de la relation de sous-traitance en rapports contractuels de travail. Peu importe que les sous-traitants soient immatriculĂ©s au rĂ©pertoire des mĂ©tiers, que le lien contractuel ne soit pas permanent, dĂšs l'instant oĂč les artisans fournissent des prestations les mettant en Ă©tat de subordination juridique par rapport au maĂźtre de l'ouvrage pendant l'exĂ©cution des tĂąches Cass. Crim., 14 fĂ©vrier 2006. L'existence d'un lien de subordination est Ă©tablie notamment lorsque - la clientĂšle, la facturation et la rĂ©munĂ©ration sont fournies Ă  l'artisan adhĂ©rent qui exerce son activitĂ© de la mĂȘme maniĂšre que les salariĂ©s de l'entreprise utilisatrice dont le responsable lui donne des ordres et contrĂŽle son travail Cass. Soc., 17 octobre 1996 ; - des prĂ©tendus artisans transporteurs se trouvent placĂ©s dans un Ă©tat de dĂ©pendance Ă©conomique et de subordination juridique Cass. Crim., 5 janvier 1995. Par ailleurs, l'article L. 8221-1 du Code du travail interdit le fait de recourir sciemment, directement ou par personne interposĂ©e aux services de celui qui exerce un travail dissimulĂ©. Ainsi, la sous-traitance entre un maĂźtre d'ouvrage, une entreprise principale titulaire du marchĂ© et un sous-traitant suppose conformĂ©ment Ă  l'article L. 8222-5 du Code du travail que le maĂźtre d'ouvrage s’informe sur l’éventuelle situation de travail dissimulĂ© du fait d'un sous-traitant. Le cas Ă©chĂ©ant, il est tenu d'enjoindre aussitĂŽt Ă  l'entreprise principale cocontractante et titulaire du marchĂ©, de faire cesser sans dĂ©lai la situation irrĂ©guliĂšre. Cette injonction doit ĂȘtre faite par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception. À dĂ©faut, il est tenu solidairement avec son cocontractant au paiement des impĂŽts, taxes, cotisations, rĂ©munĂ©rations et charges mentionnĂ©s aux 1° Ă  3° de l'article L. 8222-2 du code du travail. L'obligation d'injonction ne s'applique pas au particulier qui contracte pour son usage personnel, celui de son conjoint, partenaire liĂ© par un pacte civil de solidaritĂ©, concubin, de ses ascendants ou descendants. Mais le particulier qui maintiendrait les relations contractuelles en connaissance de cause peut ĂȘtre condamnĂ© solidairement au paiement des impĂŽts, taxes, cotisations, rĂ©munĂ©rations et charges mentionnĂ©s aux 1° Ă  3° de l'article L. 8222-2 du code du travail. Je suis Ă  votre disposition pour toute information ou action. PS Pour une recherche facile et rapide des articles rĂ©digĂ©s sur ces thĂšmes, vous pouvez taper vos "mots clĂ©s" dans la barre de recherche du blog en haut Ă  droite, au dessus de la photographie. Anthony BemAvocat Ă  la Cour27 bd Malesherbes - 75008 ParisTel 01 40 26 25 01 Email abem
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