Unede canne de Paul Gauguin. Cette canne se trouve dans les collections du « Metropolitan Museum of Art ». Ce legs d’Adélaïde Milton de Groot en 1967 est enregistré sous le N° 67.187.45a, b. Cette forte canne (4 à 5 cm. d’épaisseur) est monoxyle et

Francis Ropars, d’Albert, récupère des restes de la Grande Guerre, et les collectionne ou les transforme en objets. Article réservé aux abonnés

Lartisanat de tranchée consiste alors pour les hommes à fabriquer de nombreux objets de la vie quotidienne tels que des briquets, des couteaux, des tabatières, des protège boites d'allumettes, des cannes pour les aider lors des longs déplacements qui les emmenaient au front, des coupe-papiers ou des porte-plumes mais aussi des objets décoratifs comme les Un siècle aujourd’hui … le 4 août 1914 … l’Allemagne envahissait la Belgique ! Art & Artisanat des tranchées – Trench Art & Craft WW1 * 1914-18 Depuis toujours, les militaires ont fabriqué divers objets pour occuper leur convalescence ou les périodes d’inactivité inhérentes à leur vie. Ce travail apparait d’une manière plus significative durant le XIXème siècle et se développera particulièrement lors de la 1ère guerre mondiale. A B C A Canne en malacca et buis – Tête de hussard – ca 1810 B Détail d’une canne de militaire datée 1819. C Canne Art Populaire de militaire – Fin XVIIIème siècle . De petits chefs-d’œuvre nous sont parvenus et parmi ceux-ci, de très beaux objets d’Art Populaire. Mais, dans ce domaine bien particulier, peut-on parler d’Art populaire au même titre que les travaux de pont » des marins 1 ou ceux des bergers ou des herdiers 2 ? Certains le pensent mais je ne suis pas convaincu ! En effet, parmi les soldats, nous retrouvons de très nombreux hommes de métier ou artisans qualifiés. La plupart, vont appliquer les gestes de leur profession d’avant guerre. Dès lors, l’exécution témoigne d’un réel savoir-faire, voire d’une impressionnante maîtrise … ce qui n’enlève rien à la qualité de leurs créations, bien au contraire … mais il ne s’agira, en aucun cas, d’art populaire. 1 Production d’objets divers fabriqués par les marins. 2 Pâtre communal dans le nord-est de la France et en Wallonie. Canne en palissandre incrustée d’argent – Hydravion allemand – Biplan Albatros 1916 Ces incrustations en argent massif sont de très belle qualité. Ce travail est, sans aucun doute, celui d’un homme de métier bien expérimenté … Il ne s’agit donc pas d’un objet art populaire. 1916 – Hydravion Albatros – réf No747 01-Public Domain En effet, les objets qui méritent cette appellation échappent aux règles d’ateliers. L’exécution et la finition peuvent varier sensiblement. Dans certains cas, le travail est fruste, maladroit, naïf …, mais l’inexpérience des auteurs ne les empêche pas d’atteindre régulièrement à la beauté … à la poésie. Comme je l’ai souligné dans un de mes articles consacrés à cet Art, l’une des caractéristiques essentielles de celui-ci, parfois partagée avec les arts premiers, est son ignorance des modes de représentation naturaliste méconnaissance de la perspective, rabattements dans le plan, mépris des proportions ainsi que de nombreux exemples de perspective morale ». Canne monoxyle représentant une grenouille – XIXème siècle. Bel exemple d’Art Populaire avec ses caractéristiques particulières Très jolie canne de herdier » et très bel objet d’Art Populaire avec mépris des proportions ainsi qu’un bel exemple de perspective morale » … le loup est plus grand que le cheval. Le résultat est différent. Le geste du sculpteur est moins précis ; l’interprétation est plus fantaisiste, frôle parfois l’imaginaire et laisse apparaître occasionnellement un trait » de sa culture régionale. L’art populaire existe sans aucun doute dans la production des objets de tranchées mais, certainement, dans une moindre mesure. Définir ce genre n’est pas simple ! … Durant ces deux derniers siècles, les tentatives ont été nombreuses et les avis divergent. Les uns l’apprécient pour sa simplicité, sa naïveté, sa sincérité, pour la force de ses traits rudes et maladroits, son absence de style réel … Les mêmes critères le déprécieront pour d’autres. Les spécialistes et les encyclopédistes laissent subsister de nombreuses questions sans réponse précise. Est-ce l’art du ou d’un peuple ? … Est-ce un art non-savant ? … Est-ce l’art des non-artistes ? … Personnellement, j’apprécie ce travail populaire lorsqu’il présente une quasi-absence de formation artistique. L’aspect mercantile Les objets répétitifs produits en nombre dans un but mercantile ne méritent pas l’appellation Art Populaire ». Les précédents ne manquent pas, comme les objets forêt noire » ou les santons de Provence » qui ont cessé d’être des œuvres d’art pour devenir des productions artisanales, des bibelots touristiques ». C’est un glissement que l’on rencontre également dans les arts premiers, où telle statuaire traditionnelle s’est muée au fil du temps en monnaie d’échange, perdant sa vocation première et aussi, malheureusement, l’essentiel de ses qualités esthétiques … Cet aspect mercantile ne peut être nié … de nombreux documents en attestent. A. Galland-les Blessés au travail-1914 – Library of Congress – USA André Fournier_- Affiche_expo Art pendant la_guerre_- Lausanne_1917 Bibliothèque de documentations internationales contemporaines. Henri Dangon, – Affiche Salon_des_armées » 1916 – Library of Congress – Prints and Photographs Division Washington, 20540 USA Artisanat de tranchées – Poilus au travail _ Guerre de 1914-18 – André Fournier 1916 – Bibliothèque de documentations internationales contemporaines L’hebdomadaire Le Pays de France », parmi d’autres, organise à cette époque un concours du plus bel objet d’artisanat de tranchée intitulé L’art à la guerre » et des expositions-ventes, présentant le travail des soldats, sont organisées dès l’automne 1915. Quoi qu’il en soit, les poilus » vont fabriquer une quantité d’objets dans des matières très diverses trouvées sur place. Le métal et le bois seront les matériaux de prédilection Cuivre et laiton, aluminium, fer, … provenant des projectiles, de l’équipement individuel, … ils utiliseront aussi, tissus, papier, cuir et végétaux, mie de pain, … A B C D Les 4 objets ci dessus proviennent du site – A découvrir. A. Bateau réalisé à partir de pain de guerre souvenir de 1914-1915 pain de la guerre longueur 22cm B. Peigne a poux réalisé en aluminium gravé campagne 1914-1917 C. Statuette en terre cuite représentant un poilu sculptant une canne avec un serpent _ camp de ZEITENLIK 1917 Pennen D. Pot à tabac en aluminium fait au bois La Mine avril 1916 TARCHER B. Presse-papier Paris-Musée de l’Armée – Dist. RMN-Grand Palais – Emile Cambier Ils vont dessiner, peindre, sculpter, graver, incruster, assembler une foule d’objets détournés de leur fonction première … Poilu déssiné par E. Terraire sapeur 275° d’Inf. Cie Hors-rang – © Dessin de poilu sur un support identifié comme étant du papier peint faux marbre » assez courant à l’époque Casque peint – Artisanat de tranchée – Trench art – National World War I Museum – Kansas City, MO – DSC07640 * L’amateur de militatria » ou de telle ou telle période marquée par une guerre sera ravi de collectionner tous les objets issus de cet évènement particulier. Si vous êtes un amateur d’Art Populaire … à vous de faire la part des choses. * Parmi tous ces objets, c’est la canne qui m’intéresse … je ne vous apprends rien. C’est un objet plus personnel que le poilu » va s’efforcer de conserver. Elle est nécessaire au soldat qui doit effectuer de longues marches dans des conditions difficiles. Pire, circuler dans les tranchées boueuses et peu aménagées tient de l’exploit … Il ne s’en sépare donc pas. Conditions déplorables du déplacement des poilus – 1914-18 Sources La fabrication des cannes et bâtons que vous allez découvrir est lente. Comme dans un carnet de voyage, le soldat va y inscrire des détails plus personnels, durant des semaines et des mois, des années matricule, dates commémoratives, feuilles de chêne et glands, la représentation d’une épouse ou d’une fiancée, lieu d’emprisonnement, liste des batailles effectuées, de nombreux symboles lierre, serpent, grenade, trèfle, … Détails de cannes de poilus 14-18 … Certaines en sont couvertes. * Plus rares, d’autres deviennent des reliquaires contenant des parties osseuses récupérées après une intervention chirurgicale os, cheveux, … Canne reliquaire – Le fémur du soldat a servi à la fabrication du pommeau. L’intérieur de la corolle d’où sort la partie osseuse porte les couleurs bleu-blanc-rouge » Le fût est taillé avec des départs de branches sur lesquels un serpent s’agrippe. Canne reliquaire de poilu – Diverses médailles et pièces métalliques travaillées agrémentent la composition Au centre et à travers le fût, une cavité a été pratiquée. dans laquelle une partie osseuse a été fixée. Belgique – WW1 – 1914/18 Une autre variante de canne reliquaire provenant de la région de Mons et datée 1914 * Les cannes de poilus sont nombreuses … Beaucoup se ressemblent mais l’interprétation, la facture, l’originalité, …, serviront de critères à votre choix. Durant cette année commémorative 2014, au fil des jours qui passent, j’additionnerai de nombreux exemples et vous ferai découvrir un large échantillon de cette production. Je m’efforcerai, au fur et à mesure, d’analyser chacune d’entre elles. Revenez donc régulièrement sur cette page pour les découvrir. * Abonnez-vous à la Newsletter » En haut de page … Colonne de droite Newsletter » * Le serpent Très bel exemplaire de canne de poilu – Le serpent est l’un des symboles les plus utilisés en ce domaine. . D’innombrables cannes de ce genre existent dans des factures différentes. Dans ce cas, la sculpture est à très hauts reliefs et de belle qualité. Un joli décrochement de la tête du serpent sert de poignée. Cette canne porte les inscriptions … Souvenir de France – Campagne 1918 » … deux sabres entrecroisés figurent entre Campagne » et 1918 ». Une douille en laiton et une pointe en fer partie de clou ont servi de férule embout Technique sculpture et pyrogravure. Hauteur totale 96 cm. * La grenade Canne de poilu monoxyle avec un pommeau en équerre ayant la forme d’un bras et d’une main brandissant une grenade. Le fût est lisse et ne porte qu’une inscription Verdun 1917 ». Sujet original, simple mais de belle facture un peu naïve. – Technique sculpture – Bois houx ? – Embout inexistant. – Hauteur totale 94 cm. Verdun … l’apocalypse ! 1916 … Verdun fut la plus longue et l’une des batailles les plus dévastatrices de la 1ère Guerre mondiale et de l’histoire de la guerre. Verdun apparaît aussi comme l’une des batailles les plus inhumaines auxquelles l’homme se soit livré. L’artillerie causera 80 % des pertes. Le rôle des hommes consiste surtout d’y survivre ou d’y mourir dans les pires conditions sur un terrain devenu en enfer. * Laurus nobilis Bois de La Reine 1916 … un autre souvenir de la région de Verdun et celui-ci est de 1916 … la terrible année. Bois de La Reine – 1916 » c’est la seule inscription qui figure sur cette jolie canne monoxyle. Une main tient une branche de laurier … Laurus nobilis … symbole de la victoire … cette canne appartenait sans doute à un des rares rescapés de cette période infernale. Hauteur totale 86 cm Bois sculpté Trace de férule embout manquante. * La main Cette canne est assez particulière … En effet, nous retrouvons le serpent, le chien, une grenouille relativement récurrente, une main. Jusqu’ici, les symboles sont classiques … S’y ajoutent, une femme dénudée et une inscription Souvenir du Poilu » sans aucun apport supplémentaire lié au propriétaire ! L’ensemble est polychromé … ce qui est inhabituel. Parfois, certaines parties le sont mais les rehauts de couleurs sont en général limités à de petits éléments drapeaux, insignes, certaines annotations, … … rien de plus. Bien évidemment, sur le front, le poilu ne disposait pas facilement d’un ensemble de couleurs différentes. Je suis persuadé que cette canne est le travail d’un soldat en convalescence, produite dans le cadre des expositions, salons ou concours et destinée à la vente au profit des Oeuvres de Guerre. — En somme, un souvenir de poilu — Voici quelques détails Technique Bois monoxyle sculpté et polychromé Bois charme ? Embout inexistant Hauteur 93 cm * Le cochon qui pleure Canne de poilu – Forêt de Chapenoux – Lorraine – 1916 Sujet original et peu fréquent pour une canne … un cochon en pleur avec un casque à pointe … 2 larmes s’échappent des yeux Seul le pommeau est travaillé et porte à l’arrière de cette caricature le monogramme ». Le fût lisse est orné d’un phylactère discret renfermant les inscriptions Foret de Champenoux – Lorraine – 1916 ». Cette canne aurait appartenu ? à Léopold Retailleau 1892-1918 Bois dense et lourd non identifié Technique sculpture Férule embout inexistant Hauteur totale 95 cm. * Articles connexes cliquez H WW1 – Bâton de guerre – Arme improvisée – 14-18 *
Dansles 7 régions du nord et de l’est de la France, 25 millions de personnes vivent et travaillent sur un sol truffé de munitions non explosées ou cachées et morphologiquement déformé par les cratères, les boyaux, les sapes, les tranchées, les trous de bombe, les cratères, les entonnoirs de mines. Les sucreries récoltent chaque année au bout des trieuses à betteraves des
Les cartes postales en disent long sur le quotidien dans les tranchées. © Crédit photo Photo reproduction/Dr Publié le 29/04/2014 à 0h00 Parfois émouvants, souvent étonnants sont les objets fabriqués par les poilus, dans les tranchées de la Première Guerre mondiale. Près de Cognac, Albert Robin les collectionne depuis plus de quarante ans, après avoir commencé à récupérer des briquets de toutes sortes, dont ceux des soldats de 14-18. Bien sûr, ce passionné qui viendra jeudi 1er mai à la salle des fêtes de Pérignac, n’amènera pas toute sa collection qui compte plus de 25 000 objets, documents ou photos. La vie dans les tranchées Présentée ici, ce sera un aperçu de la vie dans les tranchées durant la Première Guerre mondiale ». Plus particulièrement des objets de la vie courante, principalement en laiton, récupérés sur les douilles d’obus, et que les hommes vont marteler et affiner au mieux. Ainsi briquets, couteaux, encriers, bagues, ou porte-plume deviendront le quotidien d’une vie d’enfer. Et les courriers émouvants devraient également apporter une réflexion sur cette période noire qui a débuté il y a bientôt un siècle. À noter que cette exposition se déroule dans le cadre du Salon des collectionneurs et artisans d’art qui a lieu chaque année lors de la brocante du 1er mai à Pérignac. Tél. 06 87 84 60 80.
Lesobjets fabriqués par les poilus sont fait à partir de douilles d’obus. Les briquets. Le briquet des poilus, ou briquet de tranchée fut l’une des premières fabrications des soldats sur le front. Les allumettes peu discrètes et moins fiables furent vite remplacées par le briquet à essence facile à fabriquer. Le briquet de poilus
Cette page propose divers sujets de la Vie Militaire ART DE TRANCHÉE – LES CHIENS SANITAIRES – LA CONSCRIPTION. ART DE TRANCHÉE L’art de tranchée rassemble les objets de fabrication artisanale ou industrielle se rapportant à la Grande Guerre de 14-18. Certains de ces objets sont fabriqués par les poilus dans leurs tranchées. Feuilles de chêne ajourées. Travaux de poilus exécutés avec une aiguille ou une fine lame de couteau. Tabatière dite queue de rat, réalisée avec une écorce de bouleau. Tabatière dite queue de rat, celle-ci taillée dans un os. Coupe-papier bois Briquets et Pyrogène Pipe et Tabatière Sabots sculptés par un soldat au front – art de tranchées ??? Une note manuscrite trouvée à l’intérieur l’indique… Art de tranchée divers et varié D’autres témoignages de la Grande Guerre 14-18 1915 – Carte brodée – Une pensée aux alliés Insigne des Vétérans de 1870-1871 et des Poilus de 1914-1918 Victoire ************************************************************ LES CHIENS SANITAIRES Ces chiens dressés par la société nationale du chien sanitaire et de guerre » de Maisons-Laffitte avaient pour mission après la bataille, de récupérer la coiffe képi, casque, casquette… du blessé pour la ramener à son maître brancardier. Ces dévoués » ou précieux » auxiliaires ont été réquisitionnés dès française recensera jusqu’à 15 000 chiens, dont un tiers disparaitra durant le conflit. L’ami des Poilus – A chaque animal, correspondait un livret militaire et un matricule. Briquet recto – Le chien a récupéré la coiffe du blessé. Briquet verso – Le chien sanitaire n’aime pas beaucoup le casque à pointe. Nos précieux auxiliaires L’ami fidèle du Poilu Message d’un neveu pour son oncle peut-être au front ************************************************************ LA CONSCRIPTION La conscription, c’est le recrutement annuel des jeunes hommes pour le service militaire. Rassemblés sur la place du village, les hommes vont procéder à un tirage au sort sous l’égide de l’officier recruteur. Lors de cette journée, les conscrits pourront acquérir des babioles qu’ils arborent fièrement en rentrant dans leurs foyers avant un futur départ pour le Service Militaire. Souvenir du Tirage au SortNuméro 27, un bon numéro pour le conscrit de la classe 1897 ? Bon pour le service Cocarde – Bon pour le Service Quand on est Bon pour le Service, on est Bon pour les filles humour de l’époque Conscrits de la classe 1918 Parmi les divers colifichets de la Conscription, la canne de Conscrit. Cette canne de verre ou de bois aux couleurs de la Patrie, était conservée par la famille lors du Service Militaire et parfois des conflits du soldat. Si ce dernier rentre vivant de cette période militaire, il casse sa canne et en offre un morceau aux personnes qui lui sont chères père, parrain, fiancée…. S’il meurt au combat, la famille conservera la canne sans la casser en mémoire du défunt. Canne de Conscrit d’un soldat rentré dans son foyer Le petit conscrit de Mauves Orne ********************* Une rubrique pour les curieux avec divers thèmes à visiter en cliquant sur les liens suivants Art populaire – Art de tranchée et Conscription – Cabinet de curiosités – D’ici et d’ailleurs – Germaine Bouret – Poteries Normandes – Vieux Papiers Lesbriquets de Poilus ( 1914 – 1918 ), tabatière. En fait l’histoire avait commencé pendant la guerre de 1870, mais est devenue très populaire pendant la WW1. En effet le confinement et l’attente dans les tranchées laissaient beaucoup de temps vacant. Et les allumettes dans la gadoue, ce n’était vraiment pas pratique. Avec l'aide d'amis qui partagent sa passion, le Cognaçais Albert Robin à droite propose son étonnante collection au centre culturel de CL Par Jean-Yves DELAGE, publié le 6 novembre 2012 à 4h00, modifié à8h05. Durant la Première Guerre mondiale, les Poilus des tranchées ont créé des objets. Albert Robin en expose à Baignes à partir de jeudi et jusqu'au 13 novembre. I ls sont émouvants, ces objets fabriqués par les soldats de la Grande Guerre, les célèbres Poilus» , constate Albert Robin, membre de l'association Art culture collection conservation du patrimoine». Ce retraité d'une usine verrière du Cognaçais habitant à Châteaubernard expose à partir de ce jeudi et jusqu'au 13 novembre à L'Espinoa de Baignes sa surprenante collection de plus de objets, documents, photos sur l'artisanat des tranchées et la vie quotidienne des Poilus voilà bientôt un siècle. Le vernissage est prévu demain à 18h Il y a plus de 40 ans, j'avais commencé une simple collection de briquets à essence, confie Albert Robin, dont ceux des Poilus. Un jour lors d'une expo, j'ai placé parmi mes briquets un obus de la Grande Guerre, puis deux, et c'était parti!»Depuis, le passionné a complété sa collection tout en essayant de faire parler les étonnants objets qu'il peut dénicher lors de brocantes ou dans des greniers. C'est le laiton, ce mélange de cuivre et de zinc, matière première inépuisable fournie en bonne partie par les douilles d'obus de 75 mm, qui a été le plus utilisé par les soldats. Il peut se marteler, s'aplatir, être mis facilement en forme» explique Albert Robin. Ainsi ont vu le jour de nombreux objets de la vie courante couteaux, bagues, tabatières, porte-plume, encriers, coupe-papier et bien sûr le briquet de tranchée qui accompagne la majorité des soldats.Le rôle des femmes durant la guerre» en conférence samediAlbert Robin devient vite intarissable sur cet artisanat qui apparaît à l'arrière, pendant les temps de repos. Certains soldats étaient des artisans qualifiés dans la vie civile - orfèvres, graveurs -, mais ceux issus du monde rural ont aussi fait preuve d'habileté. Une activité manuelle qui a contribué en même temps à leur redonner un peu le moral.»À côté de cet artisanat, Albert Robin expose aussi des revues, du courrier et des tenues militaires fournies par un autre ami collectionneur, Jean-Claude Papot.Nous avons déjà participé au salon des collectionneurs de Baignes organisé par le comité d'animation. C'est son vice-président, Jean-Paul Belly, qui nous invite et nous avons de quoi proposer une belle expo à L'Espinoa, un lieu qui nous a séduits» , confient-ils. Pendant ladite exposition, Jean-Claude Ribot, autre retraité passionné, donnera une conférence gratuite sur Le rôle des femmes pendant la guerre de 14-18» , ce samedi à 15h30, toujours à L' à L'Espinoa de Baignes du 8 au 13 novembre de 10h à 12h et de 14h à 19h. Entrée libre. Vernissage demain mercredi à 18h. 5octobre 2014 Marc Gino 1 commentaire. Avec ces artefacts nous voici dans la période médiévale, il est d’usage de dater ces objets aux alentours du XIIIe au XVe siècle. Sur la photo certains objets sont fabriqués par moulage et comportent (ou comportaient) des rivets, ce sont des « banquelets ». Les autres objets, (les trois du bas de
Argent & Placements Au moment où les commémorations débutent, le centenaire de 1914-1918 ne laisse pas indifférent le marché de l'objet ancien. Au moment où les commémorations débutent, les expositions se préparent et les documentaires commencent à sortir… Le centenaire de 1914-1918 ne laisse pas non plus indifférent le marché de l'objet ancien. Ce que l'on appelle l' artisanat de tranchées » ou encore les objets de poilus » suscitent notamment un intérêt, sans doute éphémère. Il s'agit de ces milliers de petits objets confectionnées par les soldats ou parfois à l'arrière du front au cours de leurs longues heures d'attente. La production de souvenirs de tranchées a été énorme, souligne l'expert en souvenirs historiques Jean-Claude Dey, mais ce sont de petits objets, qui individuellement ne valent pas très cher. Leur cote devrait grimper à partir de cette année, mais sans atteindre des sommets. » L'expert appuie son diagnostic sur l'exemple, encore assez récent, des souvenirs de la Révolution françaises mis en vente à l'occasion du bicentenaire de 1989 Les prix ont explosé à ce moment-là, mais c'est bien retombé ensuite… » Jean-Claude Dey, qui collabore avec les maisons de vente, se voit déjà proposer des collections entières à passer en adjudication, mais les propriétaires veulent souvent attendre d'avoir exposé leurs trouvailles avant de s'en séparer, et, du coup, les ventes sont retardées. Pourtant, les premiers seront sans doute les grands gagnants, car, chacune de ces collections étant composée de centaines voire de milliers de pièces, l'intérêt des acheteurs va vite s'émousser… » DES CARTES POSTALES PLEINES D'AMOUR Les poilus se sont servis de tous les matériaux laissés à leur disposition le laiton ou le cuivre des douilles de fusils ou d'obus, des morceaux de bois récupérés, etc. Parmi leurs principales fabrications des briquets, afin de remédier au problème des allumettes mouillées. Les briquets de poilus valent aujourd'hui entre 5 et 30 euros, estime Jean-Claude Dey. Ces souvenirs sont très émouvants, ont une forte valeur sentimentale, mais ne se vendent pas grand-chose. » Outre les petits objets, les amateurs s'intéressent beaucoup à la correspondance de ces soldats parfois partis durant des années. Ils écrivent beaucoup de cartes postales, et les textes sont souvent très jolis, emplis de sentiments et d'amour, et assez fréquemment écrits en vers. » Ces cartes sont la plupart du temps proposées en lots dans les ventes aux enchères, et à l'unité chez les spécialistes de la carte postale ancienne. Rien de comparable, en termes de prix, avec les reliques telles que les pièces d'uniforme, ou les objets ayant appartenu à de grandes figures de l'époque. Par exemple, un képi de général peut atteindre, en vente aux enchères, 500 à 600 euros ; et une tenue complète bleu horizon, autour de 3 000 euros. Du côté des armes, Jean-Claude Dey ne prévoit pas de flambée des prix, pour une raison bien précise Les armes sont encore prohibées, ce qui signifie qu'il reste compliqué de les acquérir. Le revolver modèle 1892, utilisé par les officiers, est toujours interdit, à moins de le faire démilitariser, mais cette démarche déplaît toujours aux collectionneurs. » Samuel Laurent Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
La Grande Collecte" a permis de rassembler des centaines d'objets appartenant aux Poilus. Lorraine Gublin revient sur ces véritables reliques.Retrouver toutes les infos sur la vidéo sur : Par Daniel CharpentierPublié le 07/01/2015 à 0h00 Plus d’une centaine d’objets, fabriqués par les soldats dans les tranchées, sont exposés à la médiathèque. Bien sûr, faire la guerre, les soldats sont là pour ça, surtout dans les années 14-18, mais en dehors des combats, comment s’occuper quand on est loin des siens ? C’est à ces questions que l’ABPEPP Association...Bien sûr, faire la guerre, les soldats sont là pour ça, surtout dans les années 14-18, mais en dehors des combats, comment s’occuper quand on est loin des siens ? C’est à ces questions que l’ABPEPP Association bassenaise pour la protection de l’environnement et de la protection du patrimoine et Histoire et Patrimoine tentent de répondre en proposant une exposition à la médiathèque jusqu’au 24 janvier. Pour comprendre cela, de nombreuses explications existent et elles seront données aux visiteurs lors de leur parcours entre toutes ces pièces collectées, dont certaines sont de véritables chefs-d’ retour des combats, de nombreux soldats et officiers possédant quelques talents se sont mis à fabriquer des objets avec des morceaux de métal - laiton, cuivre, aluminium mais aussi paille, papier ou encore des feuilles de chêne à cause de leurs partir de là, ces hommes ont réalisé de véritables œuvres d’art, sans compter les douilles d’obus dont certaines sont de toute batterie de cuisineCertains poilus ont fait preuve d’imagination pour réaliser des objets plus inattendus, comme une batterie de cuisine miniature en cuivre probablement destiné à un enfant. Le fond de chaque casserole est en réalité une pièce de curiosités de nombreux briquets fabriqués à partir de montres à goussets hors d’usage ou dans des valves de chambre à air de camions. La présence de nombreux objets métalliques réalisés avec beaucoup de soin tient peut-être au fait que pendant cette guerre, les canons étaient tirés par des chevaux nécessitant la présence de maréchal-ferrant qui était à cette époque de parfaits artisans messages gravés sur des feuilles de chênes ont également été retrouvés ainsi que des cartes postales, dessins et peintures. Tous ces objets - il y en a plus d’une centaine - souffrent cruellement de l’absence de deux familles de souvenirs, des boîtes en carton marquetées de pailles ou encore de coffres en bois pourtant fort nombreux à l’époque, au grand dam des organisateurs.
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Lesgrandes marques comme Job ou Nil feront la promotion de leurs papiers à rouler durant toute la guerre auprès des poilus. Botte vue du dessous (coll.

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Objetde tranchées. Dessous de plat fabrique par un soldat dans les tranchées. Verdun. 1917. WWI. Bois. Annonce de JulesetMarguerite Annonce de la boutique JulesetMarguerite JulesetMarguerite De la boutique JulesetMarguerite. 5 étoiles sur 5 (222) 89,00 € Ajouter aux favoris Paire de petits vases art des tranchées 1914-1918 française Annonce de AuBonEndroit
Cet article date de plus de trois ans. Entre les combats, pour tromper l'ennui ou calmer leurs angoisses, les soldats de la Grande Guerre se sont parfois transformés en artistes. A l'occasion du centième anniversaire de l'armistice de 1918, le château de Lourmarin dans le Vaucluse présente l'exposition, "L'art dans les tranchées". A découvrir jusqu'au 30 avril 2019. Article rédigé par France Télévisions Rédaction Culture Publié le 10/11/2018 1153 Temps de lecture 1 min. Objets, bijoux, dessins et gravures... Près 150 pièces issues de la collection d'un passionné d'Histoire, sont présentés au château de Lourmarin dans le Vaucluse. Des objets fabriqués par les poilus à partir du cuivre de douilles d'obus. Des œuvres qui montrent comment dans la rudesse de leurs conditions de survie, ces hommes ont réussi à transcender la douleur et la peur pour laisser une trace de ce qu'ils étaient en train de vivre. Un témoignage unique qui permet de mieux comprendre le quotidien de ces soldats. Reportage France 3 Provence-Alpes P. Fabregues / O. Ducros-Renaudin / E. Guez Dans toutes les expositions présentées à travers la France à l'occasion du centenaire de la fin de la Première Guerre Mondiale, celle château du Lourmarin se veut très pédagogique. Les organisateurs espèrent d'ailleurs accueillir de nombreuses familles. "C'est une manière d'expliquer la guerre aux enfants de façon humaine. J'espère qu'ils pourront mieux comprendre l'histoire de ce conflit avec cette exposition" explique Janet Mead, mandataire culturelle du Château de Lourmarin. Au-delà de cette exposition, le concept d'art des tranchées est une désignation qui dépasse le premier conflit mondial. Cette pratique artistique désigne tout création artisanale pratiquée par un homme ayant un rapport direct ou indirect avec un conflit armé et ses conséquences. Les objets répertoriés sous ce nom sont le plus souvent ceux qui ont été fabriqués lors des attentes sur le front pour occuper le temps entre deux attaques. Une activité qui est apparue dès la guerre de 1870, et qui s'est poursuivie lors des deux Guerres Mondiales. Les objets fabriqués étaient parfois troqués contre des cigarettes ou de la nourriture et étaient offerts comme souvenirs aux familles lorsque les soldats rentraient chez eux. Prolongez votre lecture autour de ce sujet tout l'univers Histoire
Dansles tanhées, ’est ien sû le laiton (mélange de zin et de uive) ui est le plus utilisé , car on le trouve partout (il y a des millions de douilles de 75 ) et Il est modelable par simple martelage. Pourquoi fabriquer ces objets ? Les raisons sont multiples :
AccueilCultureMusique En partenariat avec Qobuz, plateforme musicale haute qualité Publié le 17/11/2014 à 1312, Mis à jour le 17/11/2014 à 1313 Boîtes de conserve en guise de percussions, bouteilles transformées en xylophones... sont les instruments que maniaient les soldats pour supporter l'abomination de la Grande Guerre. Le Hall de la chanson, à Paris, leur rend hommage. Un concert qui sonne comme un voyage dans le temps. Dans le cadre du centenaire de la guerre de 14-18, le Hall de la chanson Centre national du patrimoine de la chanson à deux pas de la Cité de la musique à Paris propose, les 22 et 23 novembre, le spectacle Concert poilu. Violoncelles fabriqués avec des caisses à munitions, casque transformé en guitare, une gourde de métal en Banjo... tels sont les étranges instruments de fortune réalisés dans les tranchées par des soldats tétanisés par la peur, qui accompagnent les chanteurs.La particularité du spectacle Concert poilu» explique Serge Hureau, le metteur en scène, est qu'on a reconstitué nous-mêmes les instruments que les poilus fabriquaient dans les tranchées. Vous avez, entre autres, une guitare dans un casque, une contrebasse, un violon et une deuxième guitare créés dans des boîtes d'emballage d'obus».L'instrument phare de cette collection hétéroclite, est le Poilu», un violoncelle fabriqué dans le bois d'une caisse à munitions par un soldat nommé Maurice Maréchal. Un objet historique conservé au Musée de la musique et dont la violoncelliste Emmanuelle Bertrand fit réaliser une réplique qu'elle a prêté pour les Maréchal avec son violoncelle. Musée de la MusiqueTout un arsenal musical bricolé, donc, qui accompagne des chansons écrites entre 1913 et 1918 jamais enregistrées pour certaines. À la fois par des compositeurs professionnels, à l'instar de Vincent Scotto, et des soldats amateurs sur le front, qui sur des airs existants extériorisaient, avec leurs propres mots, la peur omniprésente de mourir ou le manque rendre audible aujourd'hui ce mélange fait de bric et de broc, des arrangements ont été évidemment nécessaires Le son de ces instruments d'infortune est assez bon mais aléatoire» poursuit Serge Hureau, alors on les mêle à des instruments plus classiques et traditionnels. Pour les chansons, elles sont arrangées par quatre musiciens, qui ont gardé les mélodies». Ce sont de jeunes instrumentistes, élèves du Conservatoire de Paris qui s'attellent à l'interprétation chant, deux interprètes, Olivier Hussenet et un jeune homme encore au conservatoire supérieur d'art dramatique, Yannick Morzelle remettent ainsi au goût du jour une trentaine de chansons, parmi lesquelles la fameuse Quand Madelon...Concert poilu sur instruments d'infortune au Hall de la chanson, Pavillon du Charolais, 211, av. Jean-Jaurès XIXe. Tél. 01 53 72 43 00. Plusloin, «l'artisanat des poilus» figure l'attente de la mort dans la boue des tranchées. Mais les objets ne sont pas tristes. Exutoires poétiques, artistiques, parfois revanchards, ils La lettre du séminaire “arts et sociétés” numéro 79 est en en ligne . Elle est consacrée à la conférence de Bertrand Tillier sur l’art des tranchées vu par l’un de ses plus grands collectionneurs, l’artiste Jean-Jacques Lebel. B. TILLIER dans ses travaux interroge en particulier les rapports entre les arts et la politique aux XIXe et XXe siècles, dans la perspective d’une histoire culturelle et sociale des imaginaires et des sensibilités. Installation par Jean-Jacques Lebel en hommage aux poilus anonymes lors de l’exposition Les désastres de la guerre. 1800-2014 au Louvre-Lens, 2015. Extraits “L’inscription, dans l’histoire de l’art, des objets fabriqués par les soldats de la Grande Guerre, à partir de douilles d’obus récupérées et transformées, mérite réflexion. Car leur vie d’objets découpés, martelés, façonnés, ciselés et gravés par les poilus – ce qu’on appelle d’ordinaire l’artisanat de tranchée –, est le lieu d’un changement de statut, de l’objet patrimonial à l’œuvre d’art, qui montre comment ils sont entrés dans le champ des approches esthétiques. L’histoire de l’art des tranchées de la Grande Guerre tiré du recyclage des métaux de l’armement industriel de la guerre moderne, telles les douilles, têtes ou ceintures d’obus, pourrait s’ouvrir, en compagnie de Jean-Jacques Lebel, sur une scène fondatrice”.[…] “L’artiste salue-t-il ainsi, par extension, l’expressivité brute caractérisant l’art des poilus, dont les qualités seront explorées par des artistes d’avant-garde mobilisés dans le conflit, à la suite de Fernand Léger qui avoue avoir reçu dans les tranchées la révélation de la réalité des objets et de leur puissance plastique […] je fus ébloui par une culasse de 75 ouverte en plein soleil, magie de la lumière sur le métal blanc […]. Cette culasse […] m’en a plus appris pour mon évolution plastique que tous les musées du monde”. Bibliographie Catalogue de l’exposition Soulèvements, Jean-Jacques Lebel, Paris, La Maison rouge / Lyon, Fage éditions, 2009. Catalogue de l’exposition 1917, Metz, Centre Pompidou-Metz, 2012. Nicole DURAND, De l’horreur à la l’art, Dans les tranchées de la Première Guerre mondiale, Paris, Seuil, 2006. Nicholas J. SAUNDERS, Trench Art, Materialities and Memories of War, Oxford/New York, Berg, 2003. Patrice WARIN, Artisanat de tranchée & Briquets de poilus de la guerre 14-18, Louviers, Ysec éditions, 2001. Patrice WARIN, Artisanat de tranchée de la Grande Guerre, Louviers, Ysec éditions, 2005. Vient de paraître sous la direction de Philippe Poirrier La grande guerre, une histoire culturelle “Ce volume a l’ambition de valoriser les résultats de recherches en cours et à en promouvoir une appropriation par un large public. Les thématiques choisies relèvent d’une histoire culturelle au sens large. Deux entrées sont privilégiées comment les acteurs, essentiellement des mondes de l’art et de la culture, ont-ils vécu, à l’arrière comme au front, la Grande Guerre ? Comment la culture matérielle, notamment les artefacts et objets culturels, a-t-elle été marquée par ce conflit ? Ces deux approches ne sont évidemment pas opposées elles sont complémentaires et permettent, en déclinant des méthodologies différentes et en articulant des échelles variées, de mieux saisir la place des mondes de la culture dans la Grande Guerre. Artistes plasticiens, écrivains, journalistes, musiciens, scientifiques, sportifs et urbanistes participent de ces sociétés en guerre. Le langage des poilus, les chansons, les patrimoines et la culture visuelle » – qui se matérialise sous des formes très diverses – portent l’empreinte de la Grande Guerre. Pour chaque expression culturelle, les auteurs proposent une histoire qui souligne les modalités de la reproduction, les formes de la circulation et les caractéristiques de la réception”. EfYNTJ.
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