ImprimerCartes de Surf pour République Dominicaine - Prévisions de Vent et HouleCarte de vague houle de République Dominicaine pour les surfeurs, véliplanchistes et les marins indiquant la taille des vagues en océan ouvert, la période des vagues et l'énergie des vagues. Vous pouvez personnaliser les cartes de vagues et de vent en y superposant des flèches de vent, la pression atmosphérique ou des conditions météorologiques générales pour le surf. Vous pouvez aussi afficher les observations en direct du vent à partir de navires, de bouées marines et de stations météorologiques sur la carte de vagues dans la région de République Dominicaine.
Dansla plus vieille carte documentée de l’île, cette région est nommé Montes de Haïti (Montagnes Haïti). Les termes coloniaux de Saint-Domingue et Santo Domingo sont parfois encore appliquée à toute l’île. Et ce, bien que ces noms se rapportent, respectivement, pour les colonies qui sont devenus Haïti et la République dominicaine. Haïti Iles 13,307 Vues Zoo de Beauval L’Etat d’Haïti occupe la partie occidentale de l’île d’Hispaniola, avec comme voisine la République dominicaine. Elle a tout pour plaire aux amoureux de plages exotiques, mais aussi aux touristes en quête d’aventure et aux passionnés d’histoire. En voyage sur Haïti vous serez surtout frappés par la beauté primitive de ses paysages sauvages, pour la plupart protégés dans des parcs nationaux, mais le spectacle le plus impressionnant pour les visiteurs a été construit par la main de l’homme. La Citadelle La Ferriere, juchée au sommet d’une montagne de 915 mètres qui surplombe la ville de Milot, est la plus grande forteresse des Antilles, et peut-être même de tout l’Occident. Sur l’île d’Haïti, le premier joyaux sont les plages splendides, mais l’intérieur des terres n’est pas moins riche en découvertes passionnantes chaînes de montagnes couvertes d’une dense forêt tropicale, plaines et déserts où abondent les cactus et immenses plantations de caféiers et de bananiers. Préparez-vous à une cacophonie de perroquets, de perruches et de colibris ! Non loin de la frontière qui sépare Haïti de la République dominicaine, le lac Saumâtre abrite une multitude de crocodiles, de flamants roses et de jacanas, les étranges oiseaux qui semblent marcher sur l’eau. Sur les rives vallonnées de l’Artibonite, les rizières apportent une touche asiatique surprenante dans ce paysage antillais – rien ne manque au tableau, pas même les buffles d’Asie ! Photos et Paysages de Haïti Plages et paysages de Haïti. Le tourisme en plein boom attirent des millions de voyageurs. haiti-paysage Explorer Haîti sur la carte pour découvrir la merveilleuse île voisine de celle de la République dominicaine Haïti – Carte Image - Cartes - Photos haiti - haiti paysage - haïti images - vacances haïti -MOBILITÉS ET MIGRATIONS Colonisation une empreinte matricielle indélébile De la mobilité en Caraïbe Dialogue sur la migration caribéenne Emancipations et nouvelles mobilités XIXe s. Immigration haïtienne Les décisions récentes de la politique migratoire en République Dominicaine Les migrations intra-caribéennes 2020 L’immigration haïtienne en République Dominicaine L’ "anti-haïtianisme" en République Dominicaine ? Migrations 1960-1990 Migrations 1990-2010 Migrations 2010-2017 Migrations nouvelles tensions Migrations intra-caribéennes Mobilités de l'appropriation violente Révolution des énergies et du transport L’immigration haïtienne en République Dominicaine 1. Les origines de l’immigration haïtienne en République Dominicaine La République Dominicaine RD et la République d’Haïti RH partagent le même espace insulaire. Cela explique - en partie - le fait que l’immigration haïtienne en République Dominicaine ait toujours existé. Cependant, cette immigration s’accentue au XIXe siècle, jusqu'à atteindre une ampleur considérable au XXe siècle lors de l’occupation étasunienne. De 1915 à 1934, les États-Unis d’Amérique occupent Haïti, puis de 1916 à 1924 ils occupent la République Dominicaine, c'est-à-dire que pendant une certaine période les États-Unis occupent l’intégralité de l’île Hispaniola. Pendant cette période, les États-Unis d’Amérique EU mettent en place une économie de plantation basée sur la canne à sucre. Pour mener à bien leurs cultures, ils ont besoin d’une main-d'oeuvre peu qualifiée et sous-payée. Très rapidement, les dominicains manifestent leurs réticences à l’égard de ce travail qu’ils dédaignent. Pour eux, c’est un travail de bon à rien » qui correspondrait davantage à un Haïtien »… Débute alors l’immigration massive des Haïtiens vers la partie ouest de l’île. Ce passage de l’histoire est très révélateur de la réputation des Haïtiens en République Dominicaine et entérine également la soi-disant infériorité » du peuple haïtien. 2. Les causes de l’immigration haïtienne des enjeux sociaux, économiques et environnementaux On peut alors se demander pourquoi est-ce que les Haïtiens affluent en République Dominicaine ? Outre la tradition de l’exil, la raison est claire c’est dans l’espoir d’obtenir des meilleures conditions de vie. En effet, Haïti est un État fragile souffrant d’un taux de chômage très élevé, d’une désorganisation des services sanitaires, ainsi que d’une extraordinaire instabilité politique. De plus, il est important de souligner le fait que le pays ne s’est que très peu développé pendant l’occupation étasunienne, contrairement à sa voisine qui jouit d’une économie de plantation florissante. Cela signifie que la République Dominicaine offre des possibilités de travail que la République d’Haïti n’est pas en mesure de proposer à ses citoyens. À partir des années 1980, ce dynamisme s’affirme. On observe alors un accroissement des échanges entre les deux parties de l’île, ainsi que le développement et l’essor des relations commerciales. Cela se matérialise, par exemple, à travers l’émergence des marchés frontaliers. Carte n°1 Carte des marchés frontaliers en République Dominicaine Auteurs Caroline Chappé en collaboration avec Maxime Gueho, 2018. Au nombre de quatorze, ils couvrent l’ensemble de la frontière du côté dominicain. Les marchés les plus importants correspondent aux principaux points de passage officiels de la frontière, à savoir en partant du Nord vers le Sud Dajábon, Elias Piña, Jimaní et Pedernales. Ce sont de véritables lieux de rencontre entre les deux pays et un moment d’effervescence commerciale. En effet, les jours de marché environ 2 jours par semaine, la frontière s’ouvre et sous la surveillance souvent abusive de l’armée dominicaine, ces zones de passage frontalières ont la réputation d’être des zones de rackets organisées par l’armée dominicaine à l’encontre du peuple haïtien, les Haïtiens ont le droit de traverser la frontière pour aller commercer. Il s’agit de produits alimentaires riz, haricots rouges, farine, café, mais également de ce que l’on nomme le commerce des pèpès » c'est-à-dire des vêtements, sacs, chaussures d’occasions. Une fois le marché fini, les Haïtiens doivent retraverser la frontière dans les plus brefs délais. Beaucoup se sont établis dans les villes frontalières haïtiennes Ouanaminthe, Balladère, Malpasse, Anse-à-Pitre, alors que d'autres retournent à la capitale de Port-au Prince afin de revendre les produits achetés à un prix plus élevé. Dans les deux cas, on constate que cette activité économique est indispensable à la population haïtienne, car elle offre des possibilités de travail inestimables, mais également, car les prix des produits quotidiens sont en moyenne 25 % moins chère que dans le commerce traditionnel. Aussi, les opportunités inédites de travail présentes à la frontière du côté dominicain vont faire de cette région la terre promise » pour de nombreux Haïtiens qui pensent qu’en traversant la frontière leur vie sera bouleversée. L’intensification des interactions suscite un fort enthousiasme pour la région frontalière, à tel point que celle-ci, jusqu’alors reléguée à une importance périphérique, devient le lieu de commerce le plus rentable de l’île. Cette période marque un renouveau dans les relations dominicano-haïtiennes. Cependant, notons que l’ouverture économique est surtout profitable à la République Dominicaine. En effet, le premier élément frappant de l’inégalité commerciale entre les deux pays est d'ordre territorial et infrastructurel. Cela s’illustre parfaitement à travers l’exemple des marchés frontaliers, puisque ces derniers sont exclusivement présents du côté dominicain de la frontière. Un autre élément à prendre en compte est la disparité des économies respectives des deux pays. En effet, ces dernières sont fortement inégales, et pourtant, elles sont placées au même niveau dans les rapports commerciaux. Cela entraîne un désavantage insurmontable pour Haïti. En 2014, le Centre de facilitation des Investissements CFI d’Haïti enregistre un déficit de la balance commerciale avec la République Dominicaine estimé à 1,419 milliard de dollars » . Ce déséquilibre favorise la désorganisation du commerce qui se manifeste alors à travers la croissance spectaculaire du commerce informel. Mais au XXIe siècle, un autre élément vient catalyser la migration haïtienne en République Dominicaine, il s’agit de la dégradation de l’environnement. Véritable fléau en République d’Haïti, il est intrinsèquement lié au processus de déforestation intensive qui débute en 1825 dans le pays. Ce phénomène est dû à de nombreux facteurs, dont le plus significatif est celui de la production de bois. En effet, le manque d’énergie électrique dans le pays, entremêlé à une croissance toujours plus accrue de la démographie, a entraîné une déforestation intense, dont la finalité est de générer du charbon de bois. Selon la Banque Mondiale, 80 % de la population haïtienne aurait encore recours au charbon pour cuire ces aliments. Ainsi, la disparition quasi totale de la couverture végétale favorise l’apparition de sécheresses répétées et contribue à l’inaccessibilité de l’eau, car lorsqu’une zone forestière et montagneuse est déboisée, l’eau de la pluie ne pénètre plus dans le sol, mais au contraire ruisselle à sa surface écoulement des terres. De facto, la végétation ne peut plus être alimentée sécheresse et les nappes phréatiques ne peuvent plus se régénérer manque d’eau et pollution de l’eau. Photo n°1 La déforestation à Haïti Source photo de Eladio Fernandez s’intitulant Les collines dans arbres du Massif De La Hotte, Haïti » traduction française. Adresse URL S’ajoute à la dégradation de l’environnement, le risque de catastrophes naturelles. L’Hispaniola, est en effet particulièrement exposée aux risques de catastrophes naturelles. Cependant, Haïti, de par sa situation économique, sa situation environnementale, son manque d’infrastructures viables et de par son manque de préparation, est bien plus vulnérable que la République Dominicaine. Cela s'est vérifié lors du séisme de 2010 à Haiti, qui a provoqué la mort de plus de 300 000 personnes chiffre discutable dû au manque de données et au moins autant de blessés. Le bilan est catastrophique et provoque la désarticulation sociale » du pays. Ceux qu’on appelle désormais les migrants environnementaux » cherchent à fuir par tous les moyens cette situation apocalyptique. Face à ces scènes dignes d’un film d’horreur, la République Dominicaine ne peut rester insensible. Ce fût le premier pays de par sa proximité à mobiliser les ressources nécessaires pour venir en aide au peuple haïtien. Cela se traduit par des récoltes de don, par l’ouverture de la frontière afin de pouvoir permettre au plus grand nombre d’avoir accès aux soins hospitaliers, mais également à travers d’innombrables mouvements de solidarité exemple beaucoup de médecins bénévoles se sont rendu sur le territoire haïtien pendant plusieurs mois afin de venir en aide à la population. 3. La crise migratoire récente 2010 - 2019 Cet épisode tragique de l'histoire de l’île Hispaniola provoque des milliers de migrations internes et internationales - notamment vers l’Amérique Latine le Chili ou vers l’Amérique du Nord Canada - mais aussi et surtout l’accroissement des migrations vers la République Dominicaine. En effet, cette dernière apparaît alors comme LA solution pour des milliers de migrants en quête de travail, de santé, d’éducation et qui n’ont plus rien à perdre. Ainsi, le séisme de 2010 propulse le problème de la migration haïtienne en République Dominicaine au rang de crise migratoire d’ampleur exceptionnelle. La classe moyenne haïtienne - comme les entrepreneurs ou les étudiant - va également être séduite par les opportunités qu’offre le pays voisin. Très vite des millions d’Haïtiens vont tenter de changer leur destin, si bien que les villes frontalières vont être submergées par une croissance démographique inédite. Bien que les données concernant l’immigration haïtienne en République Dominicaine soient impossibles à déterminer avec exactitude, le gouvernement dominicain estime que depuis le séisme de 2010, l’immigration haïtienne a été multipliée par deux. Cela provoque deux conséquences majeures. La première est l’irrégularité des migrants qui représente une difficulté capitale puisqu’elle engendre des situations d’asservissements de la population. La deuxième conséquence est le coût financier de la crise migratoire pour la République Dominicaine. Cela s’illustre parfaitement à travers l’exemple de la scolarisation des enfants haïtiens dans les écoles de la zone frontalières et d’avantages encore à travers l’exemple de l’accès à la santé. En effet, le manque d’intérêt du gouvernement haïtien pour sa population, ainsi que son inefficacité dans la mise en place de politiques publiques se répercute directement sur la République Dominicaine. Par exemple, en 2013, la République Dominicaine avait investi 5,300 millions RD$ soit 103 $ américains dans les soins destinés à la population haïtienne. En majeure partie, il s’agit de femmes qui traversent la frontière dans le but d’accoucher dans des conditions plus dignes. L’accès à la santé et à la Sécurité Sociale est bien souvent une source de stress pour les migrants, d'autant plus lorsque ces personnes sont en situation irrégulière barrière de la langue, risque d’être dénoncé à la police. Selon une enquête de l’Oficina Nacional de Estadística de la République Dominicaine datant de 2012, 91,8 % des migrants haïtiens en République Dominicaine ne sont pas en mesure de posséder une sécurité sociale. On comprend alors la charge économique que cela représente pour la RD ; car malgré des taux de croissance économiques très élevés sur ces dix dernières années, la République Dominicaine possède le taux de croissance économique le plus élevé de toute l’Amérique latine sur ces dix dernières années, avec par exemple un taux de croissance enregistré à 7% en 2015, il ne faut pas perdre de vue le fait que la République Dominicaine reste un pays en voie de consolidation économique. En comparaison avec Haïti, la situation de la République Dominicaine semble être un eldorado, bien qu'en réalité, la redistribution des richesses est très inégale, les disparités entre classe sociales sont colossales - Il y a, à la fois un nombre incalculable de voitures de luxe qui circulent dans la capitale et à la fois un nombre incalculable de personnes qui n’ont pas accès à l’eau et à l’électricité pendant toute la journée - et la dette publique et l’inflation ne cessent de croître. Cela engendre une multitude de problématiques internes dont les plus significatives sont la misère, le chômage et l’insécurité. Autrement dit, la République Dominicaine n’est pas en mesure d’accueillir économiquement un tel flux de population. Cette situation a également des répercussions néfastes sur les relations dominicano-haïtiennes puisqu’elle envenime des rapports déjà compliqués; et les Haïtiens bon à rien » à qui on avait demandé de venir faire le sale travail », deviennent dans l’imaginaire collectif dominicain des voleurs de travail et d’argent ». Ils sont alors rendus coupables de tous les maux, et se transforment en de véritables boucs émissaires. C’est ici une caractéristique typique » d’un problème de crise migratoire » qui peut, malheureusement aujourd’hui, s’observer dans de nombreux pays à commencer par le nôtre. Seulement, il me semble important de rappeler qu’une crise migratoire émane inévitablement d’un problème économique grave, généré par des conséquences politiques ou environnementales désastreuses, et qu'aucun citoyen ne quitte volontairement son pays dans ces conditions, mais au contraire, il y est contraint pour des raisons de survie. Bibliographie indicative Rapports du CFI, Les flux commerciaux entre Haïti et la République Dominicaine », Port-au-Prince, le 25 Mars 2016, page données sont à prendre avec précaution, car il est très difficile d’obtenir des données quantitatives exactes sur la zone étudiée. Elles sont, cependant, significatives quant à la gravité du déséquilibre commercial Fadjah Durandisse, La degradación ambiental de Haití tiene un impacto devastador en futuro nación caribeña », Hoy digital, 6 août 2019. Adresse URL Lisania Batista, el estado invierte en la salud de haitianos RD$ 5,300 millions », Diario Libre, 2013 HautOùest Jagua, Janico, Santiago, République dominicaine, emplacement carte de la République Dominicaine. Les coordonnées géographiques précises, la latitude et la longitude — 19.2578197, -70.8060491. Jagua il est situé dans un fuseau horaire heure normale de l’Atlantique. Monnaie officielle — DOP (Peso dominicain). L'idée de Donald Trump d'ériger un mur entre le Mexique et les Etats-Unis a fait des émules. Il y aura donc un mur entre les deux républiques de l'île d'Hispaniola, la République Dominique et Haïti. C’est l’annonce faite par le président dominicain Luis Abinader dimanche 20 février. Ce projet controversé consiste à ériger un mur de 164 kilomètres de long afin d’aider le contrôle de l’immigration clandestine et le crime en provenance du pays voisin. Selon le président dominicain, il a pour but de controler l'immigration clandestine et la criminalité entre les deux pays. On le sait, les relations entre les deux républiques caribéennes n'ont jamais été au beau fixe. Des antagonismes socio-historiques sur fond de racisme. Une divison accentuée par la grande problématique de l'immigration haïtienne en République Dominicaine. Les autorités dominicaines affirment qu'il y aurait entre 50 000 et 100 000 haïtiens mais selon les ONG, deux millions d'haïtiens seraient établis dans la partie hispanophone de l'île. Une migration de plus en plus mal perçue par une grande majorité de la population dominicaine. A plusieurs reprises, les différents gouvernements qui se sont succédés à la tête de la République hispanique ont tenté de freiner les arrivées toujours plus grandes d'haïtiens. En 2004, la loi sur la nationalité Ley 285-04 a été modifiée et a défini les travailleurs immigrés temporaires et les résidents étrangers de la frontière entre Haïti et la République dominicaine comme étant de passage, quelle que soit la durée de leur séjour dans le pays. La loi a ouvert un débat sur la question de savoir si les enfants nés en République dominicaine pouvaient être citoyens si leurs parents étaient considérés comme des immigrants temporaires. En 2010, la constitution a été modifiée pour inclure tous les résidents sans papiers en tant que personnes de passage. Le débat concernant le verbiage à utiliser dans l'amendement s'est concentré uniquement sur les travailleurs migrants haïtiens. L'article 18, tel qu'adopté, stipulait que les citoyens dominicains étaient les personnes nées sur le territoire national, à l'exception des fils et filles d'étrangers membres des légations diplomatiques et consulaires, étrangers en transit ou résidant illégalement sur le territoire dominicain ». Puis, en 2013, lors de la décision de justice dans l'affaire Juliana Deguis contre le Conseil électoral central, la Cour constitutionnelle de la République dominicaine avait indiqué que toute personne née dans le pays après 1929 de parents étrangers en transit n'avait pas la nationalité dominicaine. Une décision qui avait fait polémique, puisque près de 250 000 personnes " noires " pour la grande majorité d'entres elles étaient menacées d'expulsion. Ce qui avait conduit la République Dominicaine sur le banc des nations avec des condamnations notamment des Etats d'Amérique et de la Caraïbe. Par ailleurs, la communauté internationale, y compris Amnesty International , la Commission interaméricaine des droits de l'homme et Human Rights Watch , avaient elles aussi exprimé leurs préoccupations au sujet de cette décision. En réponse, en 2014, le gouvernement a adopté une loi sur la naturalisation Ley 169-14 qui a divisé les étrangers nés en République dominicaine entre 1929 et 2007 en deux catégories. Le premier groupe, d'environ 55 000 personnes, était composé d'enfants de sans-papiers dont les naissances avaient été enregistrées dans l'état civil. Ils bénéficieraient d'une amnistie légale, leurs actions pendant la période où ils se croyaient dominicains resteraient légaux et contraignants, et ils se verraient délivrer des cartes d'identité dominicaines, en tant que citoyens. Le deuxième groupe, d'environ 53 000 personnes, était composé d'enfants nés dans le pays mais dont les naissances n'avaient pas été enregistrées à l'état civil. Ils devaient s'enregistrer en tant qu'étrangers et pouvaient être naturalisés s'ils pouvaient fournir des documents prouvant leur naissance et leur résidence dans le pays avant la date limite de 2015. Seules 8 755 personnes du deuxième groupe ont pu fournir des preuves et s'inscrire. Un troisième groupe de personnes, celles qui sont nées entre 2007 et 2010, devaient s'enregistrer en tant qu'étrangers et pouvaient demander la naturalisation ordinaire après deux ans. Des décisions qui avaient aussi été condamnées par les instances internationales parmi lesquelles la Commission interaméricaine des droits de l'homme a statué en 2014 que le jugement dans l'affaire Deguis et la loi 169-14 violaient la Convention américaine et a ordonné à la République dominicaine d'adopter des mesures pour annuler les parties de documents juridiques contraires à la Convention américaine. Selon le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires, 288 466 immigrés sans papiers, principalement d'origine haïtienne, ont demandé des permis de séjour et de travail après l'adoption de la loi 169-14, mais seulement quelques centaines de permis avaient été accordés. Les agents d'immigration ont expulsé 15 754 immigrés sans papiers vers Haïti entre août 2015 et janvier 2016 et 113 320 autres personnes sont parties volontairement au cours de la même période. " La loi a affecté de manière disproportionnée les femmes haïtiano-dominicaines car, bien qu'elles obtiennent automatiquement la citoyenneté si elles épousent un ressortissant dominicain, son statut de sans-papiers remet en question la validité de la nationalité de leurs enfants. En tant que sans-papiers, les femmes dans cette situation doivent souvent travailler dans des secteurs où leur emploi n'est pas déclaré."Pour autant, cette loi n'a pas freiné les arrivées clandestines d'haïtiens en quête d'une vie meilleure chez son voisin à l'économie et la politiques plus stables. Si bien que l'idée d'une séparation physique entre les deux pays a fait son apparition. Sans doute inspiré par le grand projet de l'ancien président des Etats-Unis, Donald Trump qui souhaitait ériger un mur entre le Mexique et son pays, le président dominicain élu en août 2020 a donc acté l'un des points de son programme. Un mur de béton avec des caméras pour lutter contre les clandestins Les travaux coûteront 31 millions de dollars et dureront neuf mois. La première étape lancée dimanche comportera 54 kilomètres de clôture ont commencé à être installés. Ce mur sera prolongé dans une deuxième étape pour atteindre 164 kilomètres. Le mur en béton armé, sur lequel sera posée une structure métallique, sera haut de 3,90 mètres et épais de 20 centimètres. Il y aura, 70 tours de surveillance et de contrôle afin de lutter contre l’immigration Luis Abinader, cette barrière bénéficiera aux deux pays, puisqu’elle permettra un contrôle beaucoup plus efficace du commerce bilatéral, une régulation des flux migratoires pour lutter contre les mafias du trafic d’êtres humains, lutter contre le trafic de drogue et les ventes illégales d’armes » Dans son allocution, le chef d'état dominicain est revenu sur la situation préoccupante de son voisin haïtien " La grave crise institutionnelle et sécuritaire en Haïti a conduit sa population à une situation préoccupante d’instabilité politique et sociale, ainsi qu’une crise économique et alimentaire endémique [...] Chaque fois qu’Haïti a subi une catastrophe, nous, Dominicains, avons toujours été les premiers à lui venir en aide. Cependant, la République dominicaine ne peut pas prendre en charge la crise politique et économique de ce pays ni résoudre le reste de ses problèmes », a-t-il peine commencé, le mur est déjà vivement critiqué par les organisations de défense ds clandestins qui dénoncent le caractère xénophobe et raciste de ce mur. Pour rappel, la République dominicaine a adopté en septembre dernier des restrictions supplémentaires concernant l’entrée d’immigrés sur son territoire et a obligé les entreprises locales à réduire le recrutement de travailleurs haïtiens. SurprenanteRépublique dominicaine, naturelle et variée. Ici au Scape Park à Punta Cana. Sur une plage de pêcheurs à Juan Dolio. Délices des marchés de Saint Domingue. Couleurs et bonheurs dominicains. Voici déjà quelques arguments rapides pour vous en convaincre, quelques étapes incontournables de ce voyage. La République dominicaine est un petit pays hispanophone des Caraïbes, situé sur l’île au doux nom d’Hispaniola. Ce pays est confortablement installé entre Haïti à l’Ouest, avec qui il se partage la même île, et Porto Rico à l’Est sur l’île voisine. La République dominicaine fait régulièrement parler d’elle en raison du nombre croissant de français qui vont s’installer là-bas, mais également parce que certaines de ses villes font partie des destinations de vacances préférées des français et des canadiens adeptes des formules all inclusive . Parmi elles, Punta Cana. Rien que le nom donne envie ou peut-être parce que je connais?!. Punta Cana en quelques mots Punta Cana, située à l’Est du pays, est LA zone balnéaire et touristique par excellence de la région. De nombreux complexes hôteliers s’y sont installés, proposant aux touristes des formules de vacances où leur seule préoccupation doit être de profiter du climat et de l’ambiance au rythme des musiques typiques de là-bas bachata et merengue. Du transport aux activités, en passant par la nourriture à volonté et à l’accès à des plages paradisiaques et à des piscines gigantesques,… tout est prévu pour que tu passes un bon moment loin de tout stress du travail, de la pollution et de la grisaille. Moins populaire, tu as également la formule j’me débrouille tout seul », où tu loues un appartement ou une villa et tu fais ta cuisine et tout. Mais ce n’est clairement pas la formule qui rencontre le plus de succès et qui fait la notoriété de Punta Cana ! Des vacances à Punta Cana, ça ressemble à quoi ? Alors là, je vais éviter les longs récits, je vais plutôt tabler sur des photos qui parleront d’elles-mêmes ! Rencontre avec les dauphins Activités aquatiques diverses et variées Bronzette Rencontre avec les aras De la baignade Punta Cana, y aller ou ne pas y aller ? Comme toutes les destinations tropicales en mode all inclusive, tu as payé pour passer de bonnes vacances, donc tu passeras de bonnes vacances ! Nourriture variée à volonté, cocktails dans la piscine, activités diverses, équipes d’animation super sympas, superbes paysages carte postale », etc etc. De plus, les formules au départ de France ou du Canada sont vraiment abordables en comparaison avec d’autres destinations où les formules all inclusive sont reines ! Je recommande vraiment… ! Pour ma part, je n’ai pas pu m’empêcher de me poser des questions sur ce à quoi pouvait ressembler l’envers de la carte postale quel est l’impact sur l’environnement de ces énormes hôtels accueillant des centaines de milliers de touristes à l’année ? Comment sont traités les déchets d’un tel tourisme de masse ? Quelles sont les conditions de travail de tout le personnel dominicain qui bosse dur dans ces hôtels pour faire en sorte que tes vacances soient au top ? Où vont tous les restes de bouffe de ces restaurants en mode buffet à volonté » ? Et au-delà de ces barres d’hôtels, comment vivent les gens du pays ? etc… Bref, tout plein d’interrogations, dont tu soupçonnes bien évidemment les réponses pas très réjouissantes… Puis le truc qui m’a plus le plus tourmentée, c’est que j’y étais en 2011, soit peu de temps après le séisme de 2010 qui avait ravagé le voisin Haïti, également dépeuplé par une grave épidémie de choléra. Ouais, moi, j’étais en train de siroter des cocktails aux frais de la princesse et de nager dans une piscine à 32 degrés sur le même petit bout de terre qu’un pays où tout était démoli et où les gens avaient besoin de secours de toutes sortes… j’avoue que je culpabilisais un poil beaucoup quand-même ! Toutefois, j’ai adoré le temps que j’ai passé là-bas. Certes, j’y étais dans le cadre du travail, et malgré toutes les interrogations qui me tourmentaient, ça ne m’a pas empêchée de profiter et d’apprécier les bonnes choses qu’il y avait à faire dans l’hôtel où j’étais. Je regrette de n’avoir pu aller découvrir ce qu’il y avait au-delà des complexes hôteliers, et rencontrer les locaux dans leur quotidien. Donc même si je suis allée en République dominicaine, je ne connais pas la République dominicaine, et je compte bien y retourner pour découvrir une facette que je pense très intéressante ! Tu m’accompagnes ? 😉 *** Suis-moi sur Instagram et Facebook !
Vouspouvez faire votre demande de passeport directement sur Passeports.fr. Si vous voyagez au République Dominicaine, vous devez savoir que c'est un pays situé en Amériques (Caraïbes). La capitale de ce pays est Saint Domingue, et le territoire s'étend sur 48671km2. L'unique langue parlée dans ce pays est le espanol.