Publié le 19/10/2020 à 1337, Mis à jour le 19/10/2020 à 1337 ALF photo - Suite à la découverte de plusieurs cas de personnes infectées par des salmonelloses après ingestion de viande de cheval crue ou peu cuite, les autorités sanitaires rappellent les règles d’hygiène à suivre. Au cours de l’été 2020, 20 cas de contamination à la Salmonella Newport et 28 autres liés à la Salmonella Typhimurium ont été identifiés. Après enquête, les autorités sanitaires se sont aperçus que l’infection était due à l’ingestion de viande de cheval, consommée crue ou peu cuite, notamment sous forme de steak découvrirING ferme les comptes de ses clients avec perte et fracas, une action collective en vueLes principales mesures de la loi pouvoir d'achat et le calendrier de leur entrée en vigueurLe Recall, pour récupérer l'argent transféré par virementÀ immédiatement après l’achatLa Direction générale de la santé rappelle que la consommation de viande crue ou peu cuite peut conduire à des infections par Salmonella, mais aussi par d’autres bactéries ou parasites. Il est donc très important de respecter la chaîne du froid après l’achat et de consommer la viande de cheval très rapidement, idéalement dans la toxi-infections alimentaires causées par les salmonelles se traduisent par des troubles gastro-intestinaux diarrhée, vomissements d’apparition brutale souvent accompagnés de fièvre et de maux de tête qui surviennent généralement entre 6 et 72 heures après la consommation des produits contaminés. Ces symptômes peuvent être plus prononcés chez les jeunes enfants, les femmes enceintes, les sujets immunodéprimés ou les personnes âgées susceptibles de développer des formes graves de salmonellose qui impliquent une hospitalisation et peuvent être qui présentent les signes de contamination sont invitées à consulter leur médecin traitant en lui signalant l’ingestion des produits. Si aucun symptôme n’apparaît dans les 7 jours qui suivent la consommation des produits concernés, il est inutile de s’inquiéter.
Lorsde la sortie du film interactif de science-fiction Black Mirror : Bandersnatch en 2018, nous avons aimé nous glisser dans la peau du personnage principal afin de prendre lesJessicaPatrick et Hayley Jennings, directeurs de la clinique Northern Hair Loss Clinic, évoquent combien notre alimentation est importante pour notre santé mais aussi pour nos cheveux.
Publié le 2018-06-04, par Karine Goulet Avez-vous déjà entendu parler du syndrome de la queue de cheval? Si vous avez répondu non, vous êtes probablement dans la même situation que la majorité de la population. Si vous avez répondu oui, vous vous êtes probablement demandé qu’est-ce que ça pouvait bien être lorsque vous avez entendu ces termes pour la première fois! Cet article vise à vous expliquer ce qu’est le syndrome de la queue de cheval et pourquoi il est important d’en reconnaître les symptômes. Tout d’abord, voyons quelques notions d’anatomie importantes pour comprendre le syndrome de la queue de cheval. La colonne vertébrale est composée de 7 vertèbres cervicales, suivies de 12 vertèbres thoraciques, de 5 vertèbres lombaires et de 5 vertèbres sacrées formant le sacrum. Chacune des vertèbres de la colonne comporte un trou à sa partie postérieure et l’ensemble de ces trous constitue un grand canal, le canal spinal, qui contient la moelle épinière. La moelle épinière descend en un seul gros faisceau jusqu’au niveau de la deuxième vertèbre lombaire L2, sous ce niveau, elle se divise en plusieurs faisceaux qui se rendent jusqu’au sacrum et au coccyx. C’est l’ensemble de ces faisceaux qui font suite à la moelle épinière sous la deuxième vertèbre lombaire qui porte le nom de queue de cheval. Avec notre cerveau, la moelle épinière fait partie du système nerveux central et c’est à partir de celle-ci que les nerfs de notre corps prennent naissance. Une bonne intégrité de la moelle épinière et des nerfs est nécessaire pour que les influx nerveux puissent se rendre du cerveau à nos membres et que nous puissions ainsi bouger comme on le veut. On parle d’un syndrome de la queue de cheval lorsqu’il y a quelque chose qui vient comprimer les nerfs formant la queue de cheval, empêchant ainsi un bon cheminement des influx nerveux. Si cette compression persiste dans le temps, il s’en suivra des dommages irréversibles aux nerfs. Cette compression peut être due, entre autres, à une hernie discale à la région lombaire, une tumeur, un rétrécissement du canal spinal, un traumatisme ou de l’arthrose sévère. Quels sont les signes et symptôme d’un syndrome de la queue de cheval? Douleur lombaire Douleur sciatique bilatérale région de la fesse et derrière la cuisse pouvant descendre jusque dans la jambe Anesthésie en selle diminution de sensations ou engourdissements de la région périnéale, des organes génitaux et/ou de l’intérieur des cuisses Faiblesse, engourdissements, picotements souvent bilatéraux dans les jambes Présence d’ataxie à la marche mauvaise coordination Diminution des réflexes ostéo-tendineux Trouble sphinctériens incontinence ou rétention urinaire et fécale La combinaison de plusieurs de ces symptômes peut être indicatrice de la présence d’un syndrome de la queue de cheval et nécessite une rencontre urgente avec un professionnel de la santé qualifié. Si une compression de la queue de cheval est soupçonnée et confirmée à l’aide d’une imagerie par résonance magnétique IRM, une chirurgie doit être réalisée pour décomprimer les nerfs. Il a été démontré que la chirurgie a de meilleurs résultats lorsqu’elle est pratiquée dans les premières 24 à 48 heures suivant le début de la compression des nerfs. Il est donc primordial de consulter rapidement lorsque ces symptômes se présentent. Karine Goulet, physiothérapeute Articles connexes La fracture du péroné et le traitement en physiothérapie La physiothérapie peut traiter les fractures du péroné afin de garantir une meilleure marche. Il est important de traiter ce type d’affection dans les plus […] Lire la suite La physiothérapie pour les douleurs lombaires et au sciatique chez la femme enceinte La physiothérapie femme enceinte parce que 80% des femmes enceintes souffriront de douleur lombaire ou au bassin avec ou sans irradiation dans la jambe la douleur du […] Lire la suite
Ménopause: une alimentation équilibrée nourrit aussi les cheveux. La diététique est un élément à ne pas zapper si on tient à garder des cheveux sublimes. Un seul credo : ne pas manger n Ménopause Quel impact sur les cheveux ?Les bouffées de chaleur, maux de tête, troubles du sommeil et de l'humeur ne sont pas les seuls symptômes de la ménopause. Le changement hormonal qui se produit à la ménopause se manifeste également sur l'état du cheveu. Celui-ci s'affine, s'appauvrit. "Les cheveux deviennent plus secs et plus ternes. Ils sont cassants, indique Cécile Levêque, expert scientifique produits hygiène-beauté chez Timotei. Les cheveux matures étant plus fins, ils sont plus difficiles à coiffer et moins denses". Christophe-Nicolas Biot, coiffeur ambassadeur de la marque System Professional fait le même constat "Vers 50-60 ans, le cheveu commence à onduler sur le bas de la nuque et les bordures, mais curieusement pas sur le haut du crâne. Une femme qui a un cheveu bouclé et ondulé pourra constater un changement de structure. Ceux-ci deviennent indisciplinés. Le cheveu devient plus mou en racine".>>A lire aussi tous nos conseils beauté pour vos cheveuxMénopause les bons gestes au quotidien pour des cheveux plus forts Pas joli joli tout ça... Non seulement on regrette sa belle toison d'antan, mais en plus se faire une coiffure correcte devient un casse-tête chaque matin. Que l'on se rassure, cette situation n'est heureusement pas sans issue. Quelques trucs permettent de défier le temps qui passe. Etape fondamentale du programme de remise en forme capillaire, la prise de conscience "Avant toute chose, il faut prendre conscience qu'on a un cheveu qui a changé, observe Christophe-Nicolas Biot. Souvent les femmes changent leurs habitudes cosmétiques mais ont tendance à moins se préoccuper de leurs cheveux." Le changement des habitudes passe par une révision des réflexes quotidiens "On utilise avec modération le sèche-cheveu, on réduit aussi les colorations, des décolorations, l'usage des fers à lisser car ils vont agresser et fragiliser un peu plus le cheveu déjà affaibli."Les adeptes des colorations peuvent profiter de ce changement de cap pour passer de la coloration chimique à la végétale. "Sans ammoniac, la coloration végétale nourrit, gaine et épaissit la matière contrairement à la coloration chimique", recommande notre expert-coiffeur.>> A lire aussi 4 recettes maison pour sublimer vos cheveux Ménopause les bons soins au quotidien pour ses cheveuxCôté soins, on limite la mousse coiffante. Celles qui refusent de la bannir de leurs rituels beauté, appliqueront juste ce qu'il faut de mousse pour gainer les longueurs et pointes et non le cuir chevelu sinon on l'alourdit!. "L'idéal, pour laisser respirer son cheveu, est d'éviter sprays et mousses, suggère Christophe-Nicolas Biot. Ou alors on se contente d'une crème gainante qu'on utilise sur les longueurs et les pointes". Troisième étape, on chouchoute son cheveu. L'objectif donner une bouffée d'oxygène à son cuir chevelu et le fortifier à la racine. Comment ? Voici trois gestes faciles à faire au quotidien -On masse tous les soirs son cuir chevelu pendant 5 minutes en faisant de légers mouvements circulaires de manière à faire bouger son cuir chevelu. -On utilise un shampoing au PH neutre qui ne va pas agresser le se rend chez son coiffeur professionnel pour un soin hebdomadaire ou mensuel composé d'un massage drainant et purifiant aux huiles essentielles sous un casque à vapeurs d'ozone. Ce casque va renforcer l'action des huiles essentielles, qui elles-mêmes vont régénérer le cheveu. Ménopause une alimentation équilibrée nourrit aussi les cheveux La diététique est un élément à ne pas zapper si on tient à garder des cheveux sublimes. Un seul credo ne pas manger n'importe quoi. "Une bonne hygiène alimentaire est la meilleure façon d'avoir de beaux cheveux", garantit Marc Penformis, directeur artistique de Jacques Dessange. Si on a un déséquilibre alimentaire, le cheveu va ressentir ce dérèglement. Consommer suffisamment d'anti-oxydants permettra de prévenir l'oxydation du cheveu.">> A lire aussi 8 aliments anti-oxydantsMénopause une cure de vitamines, c'est bon pour les cheveux ?Marc Penformis en est convaincu "Il faut redonner des vitamines au cheveu, du "coiffant"." Les vitamines vont nourrir le cheveu de l'intérieur. "Les cures de vitamines comme la levure de bière et le trichobiol, disponibles dans les parapharmacies, vont renforcer le cheveu et éviter de grosses chutes de cheveux", recommande-t-il. La levure de bière va renforcer le cheveu. Le Trichobiol est un complément alimentaire fortifiant qui va favoriser la croissance du cheveu en lui donnant également une meilleure tenue. Toutes les vitamines n'auront pas les mêmes effets sur toutes les femmes en période de ménopause. Un médecin sera le mieux placé pour vous dire quelles sont vos carences et comment les combler. >> A lire aussi Vitamines B comme bonnes pour ma peau Ménopause Quels soins on choisit au supermarché ?"Si la palette des soins dans les supermarchés s'élargit, il n'existe pas encore de véritable réponse au phénomène de ménopause, chaque cheveu étant différent. Des shampoings pour cheveux indisciplinés ou secs ne suffiront peut-être pas", remarque Christophe-Nicolas Biot. Le nec plus ultra est de demander conseils à son coiffeur qui vous orientera vers des soins adaptés. "Des soins qui redonnent de la densité aux cheveux, sans les alourdir", ajoute Cécile Levêque expert-scientifique de Timotei. La sélection des coiffeurs - Le shampooing Timotei Force et Eclat, aux extraits de feuille de Thym, renforce les cheveux et leur apporte vitalité et brillance. 3 euros les 300 La gamme Balance Scalp de chez Wella SP System professional qui va apaiser et rééquilibrer le cuir chevelu. Elle est composée d'un serum anti-chutes de cheveux, d'un shampoing et d'une lotion pour les cuirs chevelus sensibles. De 10 à 30 euros. Merci à nos experts Christophe-Nicolas Biot, coiffeur ambassadeur de la marque Wella System Professional ; Cécile Levêque, expert scientifique produits hygiène-beauté chez Timotei ; Marc Penformis, directeur artistique de Jacques Dessange. Inscrivez-vous à la Newsletter de Top Santé pour recevoir gratuitement les dernières actualitésCemardi a débuté à Marseille, le procès de l’affaire d’un trafic européen de viande de cheval. Jean-Marc Decker (58 ans), originaire de Bastogne, serait la tête pensante du réseau. Le marchand bastognard est accompagné de dix-sept autres prévenus. Vétérinaires, maquignons, rabatteurs, tous faisaient partie du réseau de la
Sommaire Fantasme féminin une pulsion répandueLes fantasmes fréquentsFaut-il assouvir son fantasme de femme ?Comment les fantasmes sexuels contribuent à l'épanouissement du coupleAu rayon des fantasmes sexuels, la femme n'a rien à envier à l'homme et fait preuve d'imagination. Inavoué ou revendiqué, le fantasme de femme est d'ailleurs souvent source de curiosité pour l'homme. Les fantasmes touchent-ils toutes les femmes ? Faut-il assouvir le fantasme féminin ? A la découverte de sa zone secrète...Fantasme féminin une pulsion répandueA l'image des rêves érotiques, les fantasmes sont parfois source de honte et souvent tus. Pourtant, chacune exprime au moins une fois dans sa vie un fantasme de femme expression du désir sexuel conscient ou inconscient, il permet non seulement d'alimenter la flamme d'une sexualité épanouie mais aussi de mener le couple à des expériences de femme la pudeur oblige parfois au secretContrairement aux hommes qui aiment pour la plupart se prévaloir de leurs fantasmes, les femmes pour leur part hésitent souvent à en faire état, par pudeur notamment. En tout état de cause, assumer ses fantasmes sexuels n'est pas toujours évident lorsque le fantasme de femme consiste à avoir un rapport sexuel avec un autre partenaire, quand il implique du sexe violent ou encore une pratique libertine dont la femme peut avoir honte, les fantasmes sexuels qui dérangent sont difficilement ses fantasmes ou non ?Quelle que soit la nature du fantasme féminin, l'avouer n'implique pas nécessairement de l'assouvir. Mais lorsqu'il peut potentiellement vexer le partenaire et remettre en cause ses prouesses, il n'est pas bénéfique de lui en faire part et le fantasme de femme peut alors rester personnel. Les fantasmes fréquentsEn exprimant ses fantasmes sexuels, la femme met en scène dans son imaginaire un scénario érotique. Parmi les fantasmes les plus répandus, le désir de faire l'amour dans un lieu public. Toilettes d'un restaurant, jardin public, plage, parking, ascenseur ou lieu de travail, les lieux varient. Autre fantasme de femme récurrent celui qui porte sur une personne en particulier. Un professeur, un acteur célèbre, un voisin, là encore l'objet du fantasme féminin peut se porter sur diverses personnes. Facilement réalisable, les fantasmes qui incluent l'utilisation d'accessoires érotiques pendant l'acte sont tout aussi fréquents les yeux bandés ou les mains attachées, l'usage d'un plug anal ou d'un gode, autant d'éléments qui peuvent venir aisément pimenter la sexualité du couple. Enfin, l'expérimentation d'une pratique libertine - bondage, fessée, échangisme ou quickie avec un inconnu - fait également fantasmer de nombreuses assouvir son fantasme de femme ?Lorsque la nature des fantasmes est de nature à présenter un danger pour l'équilibre du couple - triolisme ou adultère par exemple - il n'est pas recommandé de passer à l'acte. Pour les autres fantasmes sexuels, le débat est avancent que le fantasme de femme doit rester de l'ordre de l'imaginaire, non seulement parce que son maintien à l'état de fantasme participe à une libido nécessaire aux rapports sexuels du couple, mais aussi pour la simple raison que réaliser un fantasme féminin peut être source de déception prétendent au contraire qu'assouvir ses fantasmes, au-delà de contribuer à atteindre l'orgasme, peut permettre de booster la sexualité du couple, lorsqu'elle est éprouvée. Faire l'amour dans un lieu insolite, aller à l'hôtel, utiliser un jeu de rôles, faire l'amour attachée ou pratiquer l'échangisme la plupart des pratiques issues des fantasmes constituent de nouvelles manières pour les partenaires d'envisager leur le temps use le couple, il est parfois nécessaire d'user d'un stratagème de ce type pour raviver la flamme et rebooster le désir. En assouvissant le fantasme de femme, les amants testent des mises en situation inédites pour un effet bénéfique souvent les fantasmes non mis en pratique peuvent également être bénéfiques, puisqu'ils maintiennent le désir sexuel des partenaires. Assouvis ou non, avoués ou réprimés, les fantasmes sexuels féminins sont donc sains. Cet article vous-a-t-il été utile ?À lire aussi
Afind’y remédier, voici les traitements que je vous recommande : Pour les mycoses. - quoi : introduisez un ovule* par voie vaginale, le 1er et 3ème jour et appliquez une crème apaisante 2x/jour sur peau propre pendant 1 semaine**. - action : lutte contre le champignon candida albicans et réduit les symptômes. Quant aux vaginoses :à blessés dans les rangs de la Grande Armée au soir d'Eylau, plus de blessés au soir de la Moskova ! Le revers de la médaille de ces victoires napoléoniennes ce sont les charniers, ce sont les ambulances de campagne où l'on ampute à la chaine, ce sont les hôpitaux de fortune où l'on entasse les estropiés de tout genre. Là , le combattant affronte de nouveaux ennemis gangrène gazeuse, tétanos, dysenterie, fièvres... Pour sauver ceux qui peuvent encore l'être le service de santé met en place tout une chaine d'assistance depuis le champ de bataille jusqu'aux établissements de l'arrière. Napoléon, la médecine et la chirurgie Napoléon fut toujours très sceptique envers la médecine, mitigé quant à l'idée qu'elle puisse être réellement bénéfique et railleur quant à ceux qui la pratique. Il aimait à montrer à Corvisart et à ironiser sur les remèdes qui font plus de mal au patient que la maladie elle-même. Il affirmait encore à Sainte-Hélène Notre corps est une machine à vivre, il est organisé pour cela, c'est sa nature ; laissez-y la vie à son aise, qu'elle s'y défende elle-même, elle fera plus que si vous la paralysiez en l'encombrant de remèdes. Notre corps est comme une montre parfaite, qui doit aller un certain temps ; l'horloger n'a pas la faculté de l'ouvrir, il ne peut la manier qu'à tâtons et les yeux bandés. Pour un, qui à force de la tourmenter à l'aide d'instruments biscornus, vient à bout de lui faire du bien, combien d'ignorants la détruisent... Le Docteur Godlewski reconnait que la méfiance de Napoléon à l'égard de la médecine de son temps n'était pas totalement infondée, et que si le début du XIXe siècle fut l'ère des grands chirurgiens il ne fut pas celle des grands médecins qui n'arrivera qu'avec les découvertes de Pasteur, de la radiologie, de la bactériologie... En effet, s'il méprise la médecine, Napoléon tient en grande estime la chirurgie et en particulier les chirurgiens du service de santé des armées qui risquent leur vie pour sauver celle des autres. Napoléon avait même eut une certaine attirance personnelle pour la discipline et aurait suivis trois fois des cours d'anatomie d'avril à juillet 1792 avant que sa carrière militaire ne décolle. Soigner l'armée en cantonnement Chaque régiment a quelques chirurgiens pour soigner les soldats en garnison. Les cas les plus courants sont les cas de fièvre », terme générique qui recouvre différentes maladies comme la grippe, la méningite, la dysenterie due surtout à la mauvaise qualité de l'eau et de certains aliments. Si besoin, le malade est envoyé vers un hôpital militaire, voire dans un hôpital civil dans le cadre de certaines unités particulières comme les Compagnies de Réserve départementale. D'autres soins ont lieu directement à la caserne, notamment pour les galeux ou les cas de maladies vénériennes. Les ambulances de campagne L'utilisation massive de l'artillerie est la cause des pires blessures que l'on trouve dans les armées du XIXe siècle, le chirurgien-major de La Flize rapporte dans ses mémoires quelques réalités plus froides et sombres que ne le laissent imaginer les tableaux épiques de la même période Je me souviens de quelques-unes [des effroyables blessures] qui m'ont particulièrement frappé. Un artilleur avait eut le visage aux trois quart enlevé par un boulet ; il ne lui restait qu'un œil mais il n'avait pas perdu connaissance et s'exprimait par signes ; il était horrible à voir. Un autre artilleur avait eut les deux cuisses et une main emportées et l'autre bras brisé près de l'épaule ; il pouvait encore parler et me demanda de l'eau-de-vie ; je le fis boire et il expira aussitôt après. [...]Un jeune sous-officier d'artillerie, qui était en faction près des pièces, avait les mains posées sur le pommeau de sa selle, lorsqu'un boulet les lui broya toutes les deux. Il pleurait comme un enfant et appelait sa mère. Pour sauver ceux qui peuvent l'être, et assurer le moral de tous, la Grande Armée s'est rapidement dotée d'un important service de santé structuré par un réseau d'ambulances. Dans la Grande Armée, on appelle ambulance tous les centres de plus ou moins grande importance chargés d'apporter des soins aux nécessiteux que ce soit au niveau du régiment ou du corps d'armée. On dénote cinq types d'ambulances bien différenciées - L'ambulance régimentaire au plus près des combats, où l'on apporte les premiers soins aux blessés mais aussi toutes les opérations nécessitant une intervention urgente de l'amputation à la trépanation... L'ambulance de division d'infanterie avec ses deux fourgons prend en charge les blessés à l'échelle de la division, elle est théoriquement composée de six chirurgiens, quatre pharmaciens et quatre L'ambulance du corps d'armée est une ambulance montée, appelée ambulance légère, qui peut se déployer et se fractionner selon les besoins. Elle peut former un dépôt d'ambulance juste derrière la ligne de front pour évacuer rapidement les blessés pendant la bataille. Elle peut également former des divisions d'ambulance venant renforcer les ambulances de divisions ou encore former des sections d'ambulances chargées de soutenir de petites unités détachées ou déployées aux avant-postes. Dans le cas des sections d'ambulance, l'unité transporte des vivres en plus de son traditionnel équipement de pansements et instruments médicaux. - La réserve d'ambulance, rattachée directement au grand quartier général, est quant à elle une réserve stratégique composée d'une cinquantaine de chirurgiens sous le commandement d'un chirurgien en chef à cheval ou en voiture pour venir renforcer aussi rapidement que possible tout autre ambulance qui en aurait besoin. - Enfin, l'ambulance de l'Empereur est chargée de la santé du souverain. Napoléon dispose en permanence d'un chirurgien, un médecin, un pharmacien et quelques infirmiers prêts à intervenir au cas où l'Empereur serait blessé. Ils disposent d'un fourgon avec tout le matériel nécessaire. Bien que souvent exposé, Napoléon eut beaucoup de chance sur le champ de bataille. Il fut néanmoins blessé le 23 avril 1809 lors de la bataille de Ratisbonne, en Autriche. Une balle tirée depuis les remparts de la ville le blessa au talon droit, rasant le talon d'Achille. C'est le chirurgien Yvan qui découpa la botte de l'Empereur et le pansa avant que celui-ci ne remonte à cheval pour donner le change à l'ennemi. Etre blessé sur le champ de bataille Même si dans la pratique cela se faisait, il était généralement interdit aux soldats pendant la bataille d'aller secourir les blessés. Cela risquerait de dégarnir les rangs au profit de l'ennemi. Si certains blessés atteignent l'ambulance par leurs propres moyens, d'autres sont pris en charge sur place par le service de santé. Pour ce faire, Larrey avait mis en place des ambulances volantes, des voitures à deux ou quatre roues montées sur ressort pour amortir un peu les chocs et pouvant transporter deux à quatre blessés couchés sur des lits mobiles. Ces ambulances volantes permettaient d'évacuer rapidement des blessés après qu'ils aient reçu les premiers soins prodigués par des chirurgiens suivant l'ambulance volante à cheval. Toutefois, pour des raisons de coût, ce système ne perdura pas sous l'Empire, si ce n'est dans la Garde Impériale où officiait Larrey. Sur le même principe Pierre-François Percy mit en place les Wurst, de longue charrettes en forme de saucisse d'où le nom, saucisse » en allemand que les chirurgiens enfourchaient comme un cheval pour se déplacer rapidement où on les attendit. Elles sont utilisées lors des campagnes de Suisse, du Danube et d'Allemagne. Mais plus classiquement la Grande Armée disposait, du moins sur la fin, de brancardiers équipés de piques pouvant se transformer en brancard. Da La Flize raconte Les brancardiers reçurent donc l'ordre de construire des civières. Ces hommes, deux par deux, enlevèrent les courroies roulées sur leurs sacs, dévissèrent le fer de leur piques, engagèrent la hampe dans un nœud coulant formé à l'aide des courroies et y fixèrent leurs ceintures de toile. Les brancardiers se dirigèrent alors vers le champs de bataille Les blessés qui n'étaient pas évacués pendant la bataille passaient généralement la nuit sans aide et devaient attendre le lendemain que l'on reprenne les en arrière le poste de secours était improvisé soit dans un bâtiment préexistant, soit sous tentes sur un peu de paille récupérée aux environs. La situation est d'autant plus critique en hiver comme lors de la bataille d'Eylau car ces abris de fortune ne protègent guère du froid. C'est dans ces postes de soins que le diagnostic était fait et que le soldat blessé passait entre les mains des chirurgiens. Ancien officier de la Grande Armée, Elzéar Blaze tient un propos nuancé sur les chirurgiens, reconnaissant leur courage mais également le manque d'expérience des nouveaux venus qui se formaient sur le tas » Les chirurgiens-majors étaient en général de bons patriciens. Couper un bras, une jambe, était pour eux chose aussi facile que d'avaler un verre d'eau ; j'en ai connu même à qui cette dernière opération aurait fait faire une laide grimace. Ces messieurs avaient un grand zèle, et souvent on les a vus sur les champs de bataille secourir les blessés, en payant eux-mêmes de leurs personnes. Beaucoup d'entre eux joignaient la science à la pratique ; chez plusieurs, la pratique tenait lieu de tout ; mais à force de panser des blessures de toute espèce, tous les cas se renouvelant chaque jour, ils en savaient autant qu'ils devaient à chaque instant il arrivait de France des jeunes gens qui, par protection et pour éviter de partir le sac sur le dos, avaient attrapé, je ne sais comment, un brevet de chirurgien sous-aide, après trois mois de séjour à l'Ecole de médecine. Ils faisaient ensuite à l'armée un cours pratique aux dépens des premiers venus. Malheur aux pauvres diables qui leur tombaient sous la main, échappant au canon ; le scalpel les attendait... et... alors... C'était, ma foi ! bien pire que Charybde et Scylla. Le chirurgien-major de La Flize raconte dans ces mémoires l'horreur des mutilations et des opérations lors de la bataille de la Moskova en 1812 En ce jour de sinistre mémoire, que de cruelles opérations n'avons-nous pas faites ! On ne peut s'imaginer l'impression d'un blessé lorsque l'opérateur est obligé de lui annoncer qu'il est condamné, à moins qu'on ne lui ampute un ou deux membres. Le malheureux est réduit à se soumettre à son sort et à se préparer à d'horribles est impossible d'exprimer les gémissements, les grincements de dents qu'arrache aux blessés la fracture d'un membre par un boulet ; les cris douloureux qu'il pousse lorsque l'opérateur découvre le membre, tranche les muscles, coupes les nerfs, scie les os, sectionne les artères, dont le sang éclabousse. On peut dire que nous étions littéralement dans le sang, bien que nous ne fussions point responsables de son effusion, que nous nous efforcions au contraire d'arrêter. Dans l'armée française on ne lésinait pas sur les amputations, lors de la bataille de la Moskova le chirurgien Larrey resta debout pendant 36h de suite et prodigua lui-même 200 amputations ! Pour ce chirurgien expérimenté il ne fallait que 4 à 5 minutes pour amputer une épaule. En l'absence d'anesthésiants, la rapidité de l'opération à toute son importance pour réduire au minimum les souffrances du blessé. Souvent ce dernier ne recevait qu'un peu d'alcool à boire. Parfois il serrait sa pipe en terre pour supporter la souffrance si le blessé mourrait pendant l'opération il arrivait que les mâchoires de desserres et que la pipe tombe au sol et se brise, origine de l'expression casser sa pipe ». Les amputations rapides et récurrentes peuvent paraitre cruelles mais permettaient souvent de sauver des blessés que la gangrène aurait emportés. Ce recours massif à l'amputation se justifie également par le contexte très particulier de cette chirurgie de guerre s'il survie le blessé va être trimballé sur les routes et pris en charge par un personnel peu expérimenté qui sera incapable de prendre en charge comme il se doit une blessure grave à panser régulièrement le moignon offre plus de chances de survies. Outre quelques riches exceptions de généraux se payant une prothèse de luxe, la plupart des soldats amputés finissent leur vie avec une jambe de bois parfois articulée au genou, voir un pilon. Certains, ne pouvant se la payer ou ne pouvant la supporter, se contentent de béquilles, voir de cannes. La convalescence du soldat n'était pas la fin de ses malheurs, sur le champ de bataille de la Moskova de La Flize rapporte que l'on manquait de nourriture pour les blessés. La Garde toutefois était mieux nourrie. Alors que l'armée reprend sa route, les blessés sont laissés dans des hôpitaux de campagne, parfois à plusieurs dizaines de kilomètres du champ de bataille tous n'arrivent pas vivants. Ainsi Percy raconte l'arrivée d'un convois de blessés pendant la guerre d'Espagne Il y avait cinq jours que la plupart n'avaient quitté la charrette qui leur avait servi de moyen de transport et de lit ; leur paille était pourrie ; quelques uns avaient sous eux un matelas qui était sali du pus de leurs plaies et de leurs excréments. [...] C'était une puanteur insupportable. Les plaies n'avaient pas été pansées depuis quelques jours ou l'avaient été légèrement ; plusieurs étaient déjà gangrénées... A leur arrivée, ils étaient accueillies dans des conditions qui différent grandement selon les lieux et les époques. En 1809 il est même créé un corps d'infirmier des hôpitaux déployés en Autriche, en Espagne et en Italie. Ces infirmiers ne sont pas armés, pas même du petit sabre-briquet, Napoléon espérant ainsi assurer leur neutralité sur le théâtre d'opération, initiative française reprise bien plus tard par la Croix Rouge. Cette neutralité est renforcée par le fait que les médecins français soignent tous les blessés, quels que soit leur nationalité. Toutefois, aucun accord écrit sur l'inviolabilité des hôpitaux militaire ne fut conclu pendant les guerres napoléoniennes, malgré une tentative refusée par l'Autriche en 1800. Quoi qu'il en soit, ces hôpitaux sont restés de sinistre mémoire les blessés manquent parfois de vivres, de chauffage, notamment pendant la campagne de Russie. Le typhus a tendance à faire son apparition dans ces mouroirs comme à Mayence en 1813. On manque également parfois de personnel si on ne dispose pas de personnel local, notamment les religieuses, on n'hésite pas à réquisitionner des prisonniers, de médicaments et de pansement, à l'hôpital de Mojaïsk en 1812 les blessés sont pansés avec du foin faute de charpie ou de linge. Il faut néanmoins nuancer ces noires descriptions et reconnaitre qu'il exista aussi sous l'Empire des hôpitaux de campagne bien tenus comme à Burgos en 1810 avec une salle de bain, des ventilateurs pour l'été et des poêles pour l'hiver. Malgré les conditions difficiles et l'improvisation récurrentes, on note que finalement seulement 10% des blessés arrivés à l'hôpital y succombaient. Pour comprendre ce chiffre, il faut prendre en compte le fait que les hôpitaux ne traitaient pas que les blessés de guerre, mais également les simples malades. En définitive, la vision que nous avons du service de santé en campagne sous le Premier Empire doit être nuancée. Il est tenu par des hommes dévoués, qualifiés et dynamiques, mais qui durent sans cesse bricoler au mieux avec le manque de moyen matériel et humain. Napoléon, qui privilégia toujours des campagnes courtes menées par des armées se déplaçant vite, ne s'investit finalement que peu dans la modernisation du service de santé, ne permettant pas de garder un personnel de base assez nombreux et expérimenté. Les jeunes chirurgiens se font la main, les infirmiers sont des néophytes plus ou moins volontaires selon les circonstances. Relevant le manque d'infirmier à Eylau le 9 février 1807 Napoléon s'exaspère Quelle organisation ! Quelle barbarie ! ». Le chirurgien Lombard se risqua alors à une explication de ce manque d'enthousiasme à rejoindre le service de santé Sire, lorsque l'on est sûr, à la paix, d'être supprimé, quelque bonne conduite que l'on ait tenue pendant la guerre la plus pénible et la plus périlleuse, il est difficile qu'on ait le zèle et qu'on se décide à suivre une armée comme employé ou infirmier ; ce titre même à notre retour en France, sera une détestable recommandation. On peut réellement parler de manque de reconnaissance du service de santé qui, à cheval entre les sphères civile et militaire, reste dans l'ombre de cette dernière. Napoléon ne leur distribue la Légion d'Honneur qu'avec parcimonie dix chirurgiens médaillés après Eylau, dont deux qui meurent quelques jours plus tard d'épuisement... et interdit aux chirurgiens le port de l'épaulette qui selon lui doit rester l'apanage des vrais militaires les chirurgiens de la Garde s'octroient néanmoins ce droit.... Ce sont pourtant ces quelques années de guerre qui permirent à la chirurgie de se développer à une vitesse sans pareil. Bibliographie - BLAZE Elzéar, La Vie militaire sous le Premier Empire, Garnier Frères Editeurs, 1911 réed- DAMAMME Jean-Claude, Les soldats de la Grande Armée, Perrin, PACAUD Fabien, Du cœur des volcans au fracas des combats. La compagnie de Réserve départementale du Puy-de-Dôme. 1805 - 1814, Mémoire de Recherche, PIGEARD Alain, Dictionnaire des batailles de Napoléon, Tallandier, PIGEARD Alain, Dictionnaire de la Grande Armée, Tallandier, PIGEARD Alain textes réunis par, Mémoires du 1er Empire, Editions Cléa, GODLEWSKI Guy, Des médecins et des hommes, L'expansion éditeur, SOKOLOV Oleg, L'armée de Napoléon, Editions Commios, 2003.
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